Canada | Un pédophile de 76 ans écope d’une peine de six ans… et «remercie» le tribunal

marteau

Un pédophile endurci de 76 ans a «remercié» le tribunal, mardi, de le condamner à une peine d’emprisonnement globale de six ans en plus de le déclarer délinquant à contrôler pour une période de 10 ans.

En novembre dernier, Gaston Fiset avait reconnu avoir «reçu des services sexuels moyennant rétribution» de la part d’un mineur, d’avoir eu des contacts sexuels ainsi que d’en avoir initié avec sa jeune victime.

Lors du plaidoyer de culpabilité, la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Carmen Rioux, avait expliqué à la cour que les policiers avaient reçu une information indiquant qu’un jeune garçon se rendait à la résidence de l’accusé qui était connu en raison de ses multiples antécédents en matière de crime à caractère sexuel.

Si, au départ, la «relation» pouvait sembler bienveillante puisque Fiset offrait le déjeuner et de l’argent de poche au jeune garçon, les agents se sont rapidement aperçus que ces «cadeaux» devaient se payer par des faveurs sexuelles.

Risque de récidive «élevé»

Avant de faire la suggestion, présentée de façon commune par la poursuivante et l’avocat de l’accusé, Me Jean-Berchmans Grondin, la poursuivante a rappelé au tribunal que Fiset présentait:

«une problématique de pédophilie primaire»

Et que son «risque de récidive» était toujours considéré comme «élevé».

«Je demande pardon pour ça, mais aussi pour toute ma vie…

Pis j’ai l’intention de me faire soigner en dedans.

Pis c’est bon aussi que je me fasse contrôler par la suite…

Le 31 octobre, je vais avoir 77 ans.

C’est le temps que je me prenne en main.

Alors, merci pour tout le beau travail que tout le monde a fait»,

Rappelons qu’en août 2013, Fiset avait écopé d’une peine de 90 jours de prison et d’une période de probation de trois ans pour avoir attiré chez lui un jeune garçon de 12 ans avec du chocolat.

À cette occasion, le septuagénaire avait également souligné au juge qu’à l’âge qu’il avait, il était temps qu’il «mette fin à ces activités-là».

Source : Le Journal De Montréal

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