Canada | Il considérait son fils comme son « amant », 6 ans ferme pour avoir abusé de lui pendant 12 ans

Il profitait de la dépendance aux drogues de son fils en lui offrant de l’argent en échange d’une relation sexuelle.

Entre 1989 et 2001, l’homme de Saint-Jérôme, dont on ne peut révéler l’identité afin de protéger celle de la victime, a abusé de son fils de façon récurrente.

« Alors qu’on attend d’un père qu’il protège et éduque son enfant, l’accusé a plutôt utilisé son fils pour satisfaire ses besoins sexuels sans se soucier des conséquences que cela pouvait engendrer », a souligné, lundi, le juge Carol Richer en envoyant l’homme de 71 ans au pénitencier.

La victime avait 15 ans lorsque les agressions sexuelles ont commencé. Le père se livrait à des attouchements sur l’adolescent une à deux fois par semaine jusqu’à ce qu’il quitte la maison à 18 ans.

Les viols se sont néanmoins poursuivis jusqu’à ce que la victime ait 26 ans. À l’occasion, le père profitait de la dépendance aux drogues de son fils en lui offrant de l’argent en échange d’une relation sexuelle.

Le père incestueux a même invité un ami de son fils à participer aux ébats à une reprise. Les agressions ont cessé lorsque la victime a menacé de tuer son père.

Même s’il a reconnu sa culpabilité en janvier, l’aîné ne ressent aucun remords. Il n’avait aucun problème à avoir des relations sexuelles avec l’adolescent, qu’il percevait comme son « amant ».

Le septuagénaire est même convaincu de s’être retrouvé devant la justice en raison d’une vengeance de la victime.

Troublé par son passé, le fils a par la suite « reproduit les gestes de son père à l’égard de son propre fils, [ce] qui l’a mené à une condamnation de cinq ans d’emprisonnement à l’été 2013 », a noté le juge Richer.

Bien que l’aîné n’ait aucun antécédent judiciaire, le magistrat a estimé qu’une « forte peine d’emprisonnement » devait lui être imposée, notamment en raison de l’abus d’autorité dont il a fait preuve à l’égard d’une victime vulnérable.

Source: tvanouvelles.ca

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