Canada | Un an avec sursis pour attouchements sexuels sur sa belle-fille

Le tribunal correctionnel de Laval a jugé l’affaire d’attouchements sexuels commis par un homme sur sa belle-fille mineure. Le prévenu a été condamné à un an de prison avec sursis.


Un homme de 56 ans comparaissait ce jeudi 22 juin devant le tribunal correctionnel de Laval pour agression sexuelle à l’encontre de sa belle-fille mineure.

Les faits se sont déroulés du 1er mai au 31 juillet 2016, à Courcité. Il a été condamné à un an de prison avec sursis.

C’est une fugue qui a permis à la jeune fille de sortir de son mal-être. Le 14 février 2017, la victime quitte son domicile de Courcité où elle vit avec sa mère et son beau-père. Elle se rend alors à la gendarmerie pour raconter les faits que lui inflige son beau-père, le prévenu. Du 1er mai au 31 juillet 2016, le prévenu a commis des attouchements sur sa poitrine, à deux ou trois reprises.

Une profonde souffrance psychique

D’autres faits sont évoqués lors de l’audience du jeudi 22 juin à Laval : alors qu’il s’était un jour allongé sur le lit de la victime, le prévenu lui a demandé de poser la main sur son sexe, par-dessus son caleçon. « Elle a indiqué avoir tenté de retirer sa main à plusieurs reprises », indique le Président du tribunal.

Après une étude psychologique, la jeune fille présente aujourd’hui une profonde souffrance psychique, un mal-être dû aux attouchements de son beau-père.

L’absence de réaction de sa mère est également une des raisons qui l’ont poussé à fuguer en février. En juillet 2016, la victime lui a révélé les faits mais celle-ci ne l’a pas cru. Elle finira par s’automutiler les poignets avec une lame de taille-crayon.

« Que ce soit su publiquement »

L’avocat de la jeune fille tient clairement à souligner que la victime, aujourd’hui âgée de 17 ans, a tenu à « être présente lors de l’audience. Elle est extrêmement courageuse car elle a osé en parler à sa mère. Elle a ensuite fait des démarches auprès des gendarmes pour exprimer son malaise », annonce-t-elle.

La victime n’a d’ailleurs pas demandé que l’audience se déroule en huit clos, « elle souhaitait que ce soit su publiquement ».

Le tribunal de Laval a condamné le beau-père de la victime à un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans.

Il doit également indemniser la victime à hauteur de 3 000 €. Son nom du prévenu est inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJES).

Source : lecourrierdelamayenne.fr

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