Sainte-Marie-du-Mont | Un voisin séxagénaire ayant l’habitude d’offri des friandises aux enfants, condamné à 8 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur deux petites filles de 6 et 10 ans

Sursis pour avoir agressé sexuellement deux enfants

Un sexagénaire a été condamné à du sursis. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

 À Sainte-Marie-du-Mont, le sexagénaire attirait chez lui des enfants avec des friandises.

« Je suis seul et vieux : je dois déranger, en fait » ,

annonce à la barre, dépité, le prévenu. Les faits qui lui sont reprochés depuis près de dix ans, il ne les a jamais reconnus.

Dans une cité, à Sainte-Marie-du-Mont, le sexagénaire a pour habitude d’offrir des friandises aux enfants du quartier. Sa propre mère, chez qui il vivait, le faisait déjà. Il en a repris le flambeau à la suite de son décès.

Mais en 2010, deux fillettes âgées entre 6 et 10 ans rentrent à leur domicile désorientées après avoir rendu visite à leur voisin.

« Leurs parents ont trouvé leur attitude étrange, rappelle la juge. Interrogées, elles ont toutes deux expliqué le comportement étrange du voisin vis-à-vis d’elles. Vous les auriez forcées à vous embrasser sur la bouche en les attrapant par le cou. Elles évoquent également des mains passées sous les vêtements. »

Le prévenu, lui, semble désemparé.

« Je ne comprends pas. Ça me fait mal d’entendre des choses pareilles. L’une des petites avait pour habitude de m’embrasser sur la bouche : la première fois, ça m’a fait bizarre mais j’ai accepté pour lui faire plaisir. »

L’expert psychiatre notera chez cet homme, divorcé et père de deux enfants, un effondrement dépressif sévère lié à la procédure judiciaire. Aujourd’hui, les petites victimes ont grandi mais n’ont pas oublié.

« Ma fille a encore peur de le croiser en rentrant de l’école , explique l’une des mères. Je culpabilise d’avoir fait confiance à ce voisin. »

Le tribunal a rendu sa délibération : 18 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans, inscription au fichier des délinquants sexuels, interdiction de rentrer en contact avec des mineurs ainsi que 700 € et 800 € accordés aux victimes.

Source : ouest-france

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