Val de Briey | Un travailleur handicapé accusé d’agressions sexuelles sur sa petite-nièce

non

Du sursis pour un travailleur handicapé accusé d’agressions sexuelles sur sa petite-nièce
L’affaire avait été examinée en novembre dernier, le tribunal de Briey avait mis sa décision en délibéré. Le jugement vient de tomber : un travailleur handicapé a été relaxé des faits d’agression sexuelle sur son petit-neveu mais condamné pour des agissements sur sa petite-nièce et une collègue.

« Je vois mal Monsieur faire des mouvements de hanches alors qu’on a failli le porter jusqu’à la barre »,

avait souligné l’avocat de la défense.

Son client, un travailleur handicapé qui avait éprouvé énormément de mal à se déplacer dans le prétoire le jour de l’audience, l’avait assuré : il n’a jamais tenté d’abuser de son petit-neveu, alors que tous deux travaillaient dans le jardin familial.

En revanche, l’homme avait reconnu s’en être pris à sa petite-nièce ainsi qu’à une collègue de son CAT. S’il avait posé sa main sur les parties intimes de la fillette (au-dessus du pantalon), il avait placé cette même main dans la culotte de sa collègue.

Il échappe au suivi sociojudiciaire

Le tribunal a cru l’homme dont les capacités intellectuelles ne lui permettent pas de tromper son monde. Les juges ont également été convaincus par son avocat, Me Genoux.

Poursuivi en novembre dernier pour agressions sexuelles incestueuses et agression sexuelle, le quinquagénaire a été blanchi des accusations sur le petit-neveu mais condamné pour le reste.

Il écope de six mois de prison avec sursis probatoire d’une durée de deux ans. Pendant cette période, il ne devra pas entrer en contact avec sa petite-nièce et la collègue. Il devra à cette dernière 800 € au titre du préjudice moral, ainsi que 500 € pour les frais de justice. Son nom est désormais inscrit au Fijais.

Pour rappel, le parquet avait requis un suivi sociojudiciaire (plus contraignant que le sursis probatoire) d’une durée de cinq ans.

Source(s):