Canada | A plus de 40 ans elle décide de porter plainte envers ses parents pour violences physiques et morales

Un couple accusé de sévices subira son enquête préliminaire

Un couple de Coaticook qui aurait fait subir des sévices sexuels et physiques à leur fille une partie de son enfance subira son enquête préliminaire en décembre prochain.

L’homme et la femme de 67 ans auraient commis les gestes entre 1979 et 1991.

La victime alléguée aurait vécu les gestes alors qu’elle fréquentait les écoles primaires et secondaires, soit entre l’âge de 5 et 16 ans.

Une ordonnance de non-publication empêche de divulguer le nom des accusés pour protéger l’identité de la victime.

Le tribunal a réservé les 6, 7 et 8 décembre 2017, mercredi au palais de justice de Sherbrooke, pour la tenue de l’enquête préliminaire.

Selon les accusations portées en mars 2017, la mère aurait battu sa fille avec divers objets, alors que le père en aurait ajouté en matière de violence physique en plus d’abuser sexuellement d’elle.

Dix ans de sévices

Les parents, qui ne forment maintenant plus un couple, doivent répondre de graves accusations devant le tribunal pour les gestes qu’ils auraient fait vivre à leur fille sur plus de dix ans.

Le père de la victime alléguée aurait commencé à commettre les gestes de nature sexuelle sur sa fille alors qu’elle avait à peine cinq ans.

L’individu est accusé d’attentat à la pudeur entre 1979 et 1980, d’agression sexuelle entre 1984 et 1987 puis entre 1988 et 1990, ainsi que d’attouchements sexuels en 1988.

Battue par ses deux parents

Durant cette période, la fillette aurait aussi été battue par ses deux parents.

Selon les accusations, la mère est accusée de voies de fait alors qu’elle utilisait une arme, soit une ceinture, des sandales, un mètre, des aiguilles, entre 1983 et 1991.

Des voies de fait simple ont aussi été autorisées contre la mère de même que « d’avoir omis de fournir les choses nécessaires à l’existence de sa fille » entre 1980 et 1991.

La fillette aurait été victime de sévices physiques par son père lors de cette période alors qu’il la frappait vraisemblablement à l’aide de sandales.

Des accusations de voies de fait armées entre 1983 et 1991 ont été portées.

Une accusation de voies de fait simple s’ajoute aussi au dossier du père entre 1980 et 1991.

La fillette aurait été mise à part par ses parents durant pratiquement toute son enfance.

La victime alléguée dans cette affaire a porté plainte contre les deux accusés aux enquêteurs de la Sûreté du Québec de la MRC de Coaticook en 2014 alors qu’elle était âgée dans la quarantaine.

Me Marie-Line Ducharme représente le ministère public, alors que Me Olivier Morin défend les accusés dans cette affaire.

La Presse

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