Camaret| Un animateur de colonie reconnu coupable d’agression sexuelle ne va pas en prison

Actualisation du 11 février 2022 :

Diffusion d’images pornographiques à Camaret-sur-Mer : deux ans de prison avec sursis.

Un homme âgé de 36 ans a été condamné par le tribunal de Quimper, ce jeudi 10 février 2022, à deux ans de prison avec sursis pour avoir montré des images pornographiques à des enfants lors d’une colonie de vacances, à Camaret-sur-Mer.

L’affaire, jugée le 13 janvier 2022 par le tribunal de Quimper, avait été mise en délibéré.

Un ancien animateur de colonie de vacances – absent à l’audience – a été condamné à deux ans de prison avec un sursis probatoire de trois ans, ce jeudi 10 février 2022, pour diffusion de messages pornographiques et atteinte sexuelle sur mineur.

Le prévenu a également une obligation de soins, une interdiction d’entrer en contact avec les victimes ainsi qu’une interdiction d’exercer une activité en lien avec les mineurs. Le tribunal ordonne son inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

Les faits remontent au mois de juillet 2019, à Camaret-sur-Mer, pendant une colonie de vacances pour les enfants de militaires. L’un des animateurs avait montré, au cours d’une soirée, « le dessin animé très osé ‘‘La mort ou tchi tchi’’ », selon les mots de la présidente du tribunal, à quatre enfants de 11 et 12 ans.

L’homme, désormais âgé de 36 ans, avait aussi montré une véritable image pornographique à un garçon de 8 ans et procédé à des attouchements sexuels au-dessus des vêtements d’un autre jeune garçon.

Le trentenaire avait reconnu devant les enquêteurs que la diffusion du dessin animé était « inappropriée ».

Pour le reste des faits ?

« Ils inventent. C’est du délire. Je n’ai jamais touché un enfant », avait expliqué celui dont le casier judiciaire est vierge.

Article du 15 janvier 2022 :

Un homme de 36 ans comparait devant le tribunal de Quimper, jeudi 13 janvier 2022, pour diffusion de message pornographique ainsi qu’atteinte sexuelle sur mineurs. Toutefois, le trentenaire n’est pas présent à l’audience correctionnelle. Selon son avocat, Me Franck Buors, il suit actuellement une formation de badminton.

Les faits remontent au mois de juillet 2019, à Camaret-sur-Mer. Pendant une colonie de vacances pour les enfants de militaires, des signalements ont été effectués auprès de la directrice. L’un des animateurs, le prévenu, aurait montré, au cours d’une soirée, « le dessin animé très osé ‘‘La mort ou tchi tchi’’» à 4 enfants âgés entre 11 et 12 ans.

Des attouchements ?

Un garçon de 8 ans va également se plaindre que l’animateur lui aurait montré une véritable image pornographique. Puis, un autre garçon va expliquer que le prévenu aurait procédé à des attouchements sexuels au-dessus des vêtements. Un homme qui aurait également tenu, tout au long de la colonie, des propos « pervers », « sexuels ».

Entendu par les enquêteurs, le trentenaire a reconnu que la diffusion du dessin animé était « inappropriée ». Toutefois, il a nié les faits concernant les images pornographiques et les attouchements sexuels.

« Ils inventent. C’est du délire. Je n’ai jamais touché un enfant »,

a affirmé cet homme qui vit chez sa mère et dont le casier judiciaire est vierge.

« C’est un menteur, un prédateur sexuel qui se balade libre »,

note, ce jeudi, une avocate de la partie civile. La procureure Marie-Noëlle Collobert requiert 2 ans de prison avec sursis. De son côté, Me Franck Buors plaide la relaxe. L’affaire est mise en délibéré au 10 février 2022.