Cherbourg | Peine aménagée par la cour d’appel pour le moniteur du centre de voile

oui

Pédocriminel En liberté

Aménagement de peine obtenu
Pour des faits d’attouchements sexuels sur plusieurs jeunes filles, dont deux mineures durant l’été 2019 dans le Cotentin, l’homme de 47 ans avait été condamné à 3 ans d’emprisonnement dont la moitié ferme et l’autre avec sursis. Il avait fait appel de ce jugement en octobre 2023.

Durant l’été 2019, dans le Cotentin (Manche), un directeur d’école de voile s’est livré à des attouchements sur plusieurs jeunes filles, dont deux mineures de 14 et 15 ans.

Cet homme âgé de 47 ans, père de deux enfants, a été condamné, le 20 juin 2023, à Cherbourg (Manche), à trois ans d’emprisonnement, dont dix-huit mois avec sursis plus quatre ans de suivi socio judiciaire.

Il a fait appel de ce jugement.

Incarcéré le 25 juillet, il avait été libéré le 13 septembre et placé sous contrôle judiciaire d’ici à l’audience de deuxième instance.

Vendredi 20 octobre 2023, il était à la barre de la cour d’appel de Caen.

Pour la défense, Maître Boudard plaide une relaxe sur des faits que son client conteste, à savoir « des gestes peut-être déplacés mais sans intention sexuelle ».

« Le quantum est adapté, pas le sursis simple, un sursis probatoire serait plus pertinent et un aménagement de la peine peut être envisagé aujourd’hui », ajoute-t-il.

 

Mercredi 6 décembre 2023, la cour d’appel de Caen (Calvados) a rendu son arrêt dans ce dossier d’agression sexuelle revenu en appel il y a un mois et demi.

Cet ex-responsable du club de voile d’une commune de l’est du Cotentin (Manche), âgé de 47 ans, avait été dénoncé par plusieurs jeunes filles, dont deux âgées de 14 et 15 ans.

Elles avaient relaté des attouchements, particulièrement entreprenants vis-à-vis de la mineure de 15 ans.

Des employées du bar de la station avaient également évoqué un comportement « très tactile, dérangeant », à leur égard.

Aménagement de peine obtenu

Lors de l’audience en parlant de l’adolescente de 15 ans, particulièrement éprouvée par cette agression, le revenu à répété :

« Elle ne m’a jamais repoussé »

« Je n’allais pas bien à cette époque », avait-il ajouté.

La partie civile avait évoqué « ce prédateur qui avait volé l’innocence de ces jeunes filles cet été-là » et la défense, « une absence d’intention de la part d’un homme qui n’a jamais été incriminé dans une affaire de cette nature », en sollicitant un sursis probatoire et un aménagement de peine.

Ce sont les deux qui ont été accordés au prévenu, condamné mercredi à 3 ans d’emprisonnement, dont 18 avec sursis probatoire durant 3 ans, avec une partie ferme aménagée en détention à domicile.

Il a interdiction d’entrer en contact avec les victimes, de se rendre dans la commune où les faits ont été commis et de participer à des activités impliquant des mineurs et une obligation de soins.

Il est automatiquement inscrit au fichier de délinquants sexuels.

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