Toulouse | Non-lieu prononcé dans une affaire de « viols en réunion »

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Pédocriminel En liberté

La question du consentement au coeur de cette affaire sensible
L’affaire avait fait grand bruit en 2019. Une élève du collège Lamartine à Toulouse (Haute-Garonne) accusait de viol 3 adolescents du même établissement. 4 ans après les faits, la justice prononce le non-lieu.

Ils avaient été mis en examen le 19 octobre 2019, 3 adolescents étaient accusés du viol de l’une de leur camarade d’école au collège Lamartine à Toulouse (Haute-Garonne).

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux

La jeune fille, âgée alors de 14 ans, dénonçait des relations sexuelles forcées dans une cage d’escalier proche du collège.

L’une de ces relations avait été filmée et circulait sur les réseaux sociaux.

À l’époque, l’affaire avait entraîné une mobilisation devant le collège. Les élèves avouaient être au courant de ces relations mais ignorer la contrainte.

Le non-lieu après 4 ans de procédure

4 ans après les faits, la juge d’instruction signe une ordonnance de non-lieu. Non-lieu demandé par le parquet.

À l’époque, les 3 accusés étaient âgés de 14 et 15 ans.

“C’est un soulagement pour mon client. Il portait ces accusations sur ses épaules depuis plusieurs années”, assure maître Alexandre Martin, l’avocat de l’un d’entre eux.

“ Dès le début, ce dossier ne tenait pas mais la justice l’a enfin clôturé.” La contrainte n’a pas été prouvée par l’enquête. “Les actes étaient consentis” assure maître Martin.

“La jeune fille rencontrait des difficultés personnelles très importantes. Mais ces accusations ont été vécues très difficilement par mon client. Il a porté sur ces épaules des accusations infamantes, un contrôle judiciaire. Il est passé près de la prison.”

Le casier de ces 3 jeunes reste vierge.

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