Brive-la-Gaillarde | Un homme accusé de viols sur sa belle-fille mineure mis en examen et incarcéré

Un Corrézien de 32 ans a été placé en détention provisoire en janvier dernier à la prison de Limoges.

Illustration © DUGNE Rémi

L’homme est soupçonné d’avoir abusé sexuellement de sa belle-fille âgée aujourd’hui de 14 ans. Les faits ont débuté en 2016 à Châteauroux (Indre) puis se sont poursuivis à Brive où la famille recomposée a déménagé en août 2017.

C’est en début d’année que la mère de l’adolescente s’est rendu compte des relations plus que poussées que son compagnon avait avec sa fille née d’une précédente union.

Elle a aussitôt porté plainte au commissariat de Brive.

Entendu par les services de police, son compagnon aurait reconnu assez facilement des agressions et des attouchements sexuels envers sa belle-fille.

« Pour lui c’était normal, c’était de l’amour », explique atterré le père de l’adolescente qui vit actuellement dans le Cher.

« Il avait une emprise totale sur ma fille et mon ex-compagne.

Je n’avais plus de contacts avec ma fille depuis deux ans.

Les ponts avaient été coupés », poursuit-il.

Le mis en cause aurait notamment pénétré de force la jeune fille et l’aurait obligée à lui faire des fellations deux à trois fois par semaine.

« J’y pense jour et nuit et ça me rend complètement malade.

Il a gâché l’adolescence de ma fille.

Dans une famille recomposée, c’est normal de tisser des liens d’affection et d’amitié avec les enfants de son conjoint, mais pas d’avoir des comportements sexuels inappropriés.

Il a failli à ses responsabilités d’adulte envers un enfant.

Pourtant, on lui aurait donné le bon Dieu sans confession », s’indigne le père de la victime.

Ce dernier est toutefois soulagé d’avoir pu reprendre contact avec sa fille :

« Nous nous téléphonons tous les deux jours ».

Le beau-père a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles incestueuses sur mineur de moins de 15 ans.

Le père et la mère de la victime se sont constitué partie civile dans cette affaire qui pourrait être jugée devant la cour d’assises de la Corrèze à l’horizon 2020.

Source : La Montagne

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