Bogny sur Meuse | Il « employait » au noir un jeune mineur de 16 ans et exigeait ensuite des faveurs sexuelles

Fabrice, 44 ans, était jugé le 28 mai dernier devant la chambre correctionnelle du tribunal de Charleville-Mézières pour agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans, ayant autorité sur la victime.

Le 15 avril 2016, peu après minuit, la gendarmerie était appelée à intervenir pour un tapage à Bogny sur Meuse. Un homme s’en était pris violemment au prévenu, après avoir appris lors de la soirée que son fils de 16 ans avait été abusé sexuellement par lui.

Entendu, le mineur expliquait que l’homme était un ami de ses parents et que les faits avait eu lieu en octobre 2015, alors qu’il dormait chez le prévenu pour l’aider à couper du bois, ou pour bricoler : l’homme l’avait masturbé, lui avait fait des fellations, ajoutant que lorsqu’il refusait, il se prenait des coups.

Il avouait également que lorsque l’individu le déshabillait, il gardait toujours un couteau à portée de main, au cas où la victime se rebellerait.

Le prévenu lui donnait 20 euros à chaque soirée pour qu’il se taise.

Des SMS étaient aussi retrouvés, écrits par l’individu :

« Prépare ton cul, j’arrive ».

A la barre du tribunal, l’individu contestait formellement les faits d’ordre sexuel, ainsi que les SMS.

Il répondait d’ailleurs partiellement aux questions du tribunal, gardant le silence dès qu’il s’agissait d’expliquer pourquoi le jeune garçon avait dormi chez lui par exemple…

L’enquête révélait que le prévenu avait été surpris il y a quelques années en train d’embrasser sur la bouche une fillette de 11 ans et qu’il n’avait jamais eu de relation amoureuse avec la moindre femme.

Le tribunal l’a finalement condamné pour les faits de violence mais l’a relaxé du chef de prévention d’agression sexuelle, estimant qu’il n’y avait pas suffisant d’éléments permettant de conclure à sa culpabilité, ce qui a mis les parents de la victime hors d’eux.

Le prévenu devra verser 150 euros à la victime au titre du préjudice moral.

Note de WP : Encore une fois c’est une réponse sans ambiguïté de la part de la justice française face à la pédocriminalité. En plus de la correctionnalisation du viol, la peine prononcée contient un message clair : “Recommence quand tu veux” ! 

Source : Radio 8 Ardennes

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