Blangy-sr-Bresle| Une mère pédocriminelle ne mettra pas les pieds en prison pour ses actes

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Pédocriminel En liberté

Elle a agressé sexuellement son petit garçon à de nombreuses reprises
Une mère de famille a écopé de deux ans de prison dont un avec sursis pour avoir commis plusieurs agressions sexuelles sur son fils de 4 ans.

L’enfant avait révélé les faits en 2018 à la compagne de son père, en lui demandant :

«De ne pas lui toucher le zizi comme le fait maman».

Dans les affaires d’agressions sexuelles, les prévenus sont majoritairement des hommes. Mais ce mardi 7 décembre 2021, c’est une femme de 31 ans qui s’avance à la barre du tribunal correctionnel de Dieppe pour répondre de faits très graves commis sur son fils. Alors qu’il était âgé de 4 ans, elle l’a agressé sexuellement à de nombreuses reprises.

Des faits que le jeune garçon avait révélés en 2018 à la compagne de son père, en lui demandant « de ne pas lui toucher le zizi comme le fait maman ».

À la barre du tribunal, la mère de famille reconnaît les faits et les détaille.

Elle explique en effet avoir caressé et embrassé régulièrement le sexe de son jeune enfant « pour voir comment il réagissait ». Avouant avoir pris du plaisir en commettant de tels actes, elle exprime sa honte.

Le président Bertrand Diet lui demande :

« Comment expliquez-vous votre comportement ? »

La jeune femme répond alors qu’elle était en manque de sexualité à l’époque des faits.

Le président poursuit :

« Êtes-vous suivie médicalement ? »

La prévenue, qui n’a pas pris d’avocat et semble avoir du mal à percevoir la gravité des faits, répond :

« Non ».

Lors de ses auditions, elle avait indiqué avoir elle-même été victime d’attouchements sexuels de la part d’un beau-père lorsqu’elle avait 15 ans. Le président lui rappelle alors que ce passé douloureux n’est pas une excuse.

Une nouvelle fois le président questionne :

« Est-ce que vous vous rendez compte des conséquences de vos actes sur le psychisme de cet enfant ? »

Pour ces faits graves et incestueux, la mère de famille est condamnée à deux ans de prison dont un an assorti d’un sursis probatoire de deux ans portant obligation de soins et interdiction d’exercer une activité en lien avec des enfants.

La peine de prison ferme pourra être effectuée sous surveillance électronique à domicile. La jeune femme est désormais inscrite au FIJAIS, le fichier des auteurs d’infractions et de violences sexuelles.

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