Biache-Saint-Vaast | Accusé du viol de sa petite-fille âgée de 5 ans, il est acquitté au bénéfice du doute

La cour d’assises du Pas-de-Calais a acquitté ce mardi un retraité accusé d’avoir violé sa petite-fille de 5 ans en 2011, à Biache-Saint-Vaast, près d’Arras. Le procès se tenait à huis clos. Le parquet a dix jours pour faire appel.

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La cour d’assises a acquitté l’accusé, défendu par M e Contrafatto. PHOTO GUY DROLLET

Le procès se tenait depuis jeudi dernier et s’est achevé ce mardi. Quatre jours pour déterminer si l’accusé, un Biachois de 78 ans, avait abusé de sa petite-fille en 2011 alors qu’elle n’avait que 5 ans et qu’elle était en vacances chez lui.

La compagne de cet homme était également renvoyée devant la cour d’assises pour non-dénonciation de viol. La petite fille assurait en effet lui avoir fait part de ce qu’elle aurait vécu.

Dix jours pour faire appel

Après quatre jours de procès, la cour d’assises a finalement acquitté l’accusé, et donc sa compagne, «  au bénéfice du doute  », selon nos informations. Les jurés ont estimé qu’il y avait trop de «  contradictions dans les circonstances de révélation et dans leur contenu  », indique une source proche du dossier. La dénonciation était venue du milieu familial.

Le parquet a désormais dix jours pour faire appel du verdict.

Le médecin légiste a pourtant assuré que la petite a bien été déflorée, mais par qui ? Selon Me Piron, l’avocate de madame, le climat familial avait déjà été propice à des procédures judiciaires ayant trait à des faits de nature sexuelle.

Le procès avait été renvoyé en octobre 2015 suite aux AVC multiples dont fut victime le suspect. Les deux accusés niaient catégoriquement les faits.

En octobre dernier, au moment du renvoi, Me Pagin, l’avocate de la petite fille, était pourtant confiante :

«  Moi, ce que je vois, c’est que j’ai une fillette de 5 ans déflorée qui a désigné son papy depuis le début, sans varier. Elle n’a pas pu inventer cette histoire de pyjama et de draps ensanglantés que n’aurait pas réussi à laver celle qu’elle appelle ‘tata’  ».

Source : http://www.lavoixdunord.fr

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