Bernay | Demande de liberté refusée pour un homme 37 ans accusé de viols et violences sur d’anciennes compagnes ainsi que de viols sur son cousin mineur

Incarcéré depuis deux ans, un agent de surveillance de la voie publique de Bernay, accusé de viols et de violences, espérait recouvrer la liberté. Sa demande a été rejetée.

© Pierrick DELOBELLE

Deux ans – presque jour pour jour – après son incarcération, Franck Perrier, un agent de surveillance de la voie publique (ASVP) de Bernay, espérait recouvrer la liberté.

Mais, une nouvelle fois, la cour d’appel de Rouen vient de confirmer l’ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) et a ainsi rejeté sa demande de mise en liberté.

Au mois de novembre 2019, les juges de la chambre de l’instruction s’étaient déjà prononcés contre sa levée d’écrou.

« Je suis fatigué de la prison », avait-il lâché aux juges.

L’homme, âgé de 37 ans, est mis en examen depuis le printemps 2018 pour « viol par personne étant ou ayant été conjoint », « violences par personne étant ou ayant été conjoint », « menaces de mort réitérées par personne étant ou ayant été conjoint » et « agression sexuelle imposée à un mineur de 15 ans ».

Concrètement, il aurait violé et frappé trois de ses anciennes compagnes, et agressé sexuellement l’un de ses cousins qui était mineur au moment des faits.

L’affaire a éclaté quelques semaines avant sa mise en examen lorsque trois plaintes ont été déposées à son encontre par ses ex-petites amies.

Des violences et des viols qui auraient eu lieu entre 2007 et 2016, parfois dans un contexte d’alcoolisation.

Une quatrième plainte est venue se greffer : celle de son cousin qui aurait subi ses assauts entre 2000 et 2007.

Au début de l’instruction, Franck Perrier avait partiellement reconnu les viols et certaines violences présumées commises sur ses anciennes compagnes.

Désormais, il conteste les viols et admet dans une moindre mesure les violences.

L’employé municipal n’a jamais reconnu les faits qui lui sont reprochés concernant sur cousin.

Inconnu de la justice jusqu’à maintenant, il encourt jusqu’à vingt années de réclusion criminelle s’il est reconnu coupable.

Source : Paris-Normandie

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