Belgique – La Roche | Des vidéos pornos avec leur fille mentalement déficiente

Quand elle ne participait pas aux incestes, la mère se rendait dans des boîtes échangistes pendant que le père violait leur fille

Droits - D.R

Deux personnes de la région de La Roche comparaissaient vendredi devant le tribunal correctionnel de Marche pour une affaire de mœurs particulièrement sordide. Les deux prévenus, un homme de 45 ans et son ex-épouse de 43 ans, sont poursuivis pour le viol de leur fille mentalement déficiente.

Sur le disque dur du prévenu, les enquêteurs ont découvert des centaines de fichiers à caractère pornographique mettant la victime en scène. Elle y apparaît nue ou ayant des rapports sexuels avec son père, sa mère, parfois les deux en même temps. Certaines images ont été captées alors que la jeune fille était encore mineure – les faits ont eu lieu alors qu’elle avait entre 16 et 18 ans.

“Je pense qu’il doit y avoir des doublons, j’en avais sauvegardées à plusieurs endroits”, tient à préciser le père.

Il affirme avoir agi dans l’intérêt de sa fille, pour la protéger de sa mère.

“J’avais besoin de ces preuves. Pour que mon épouse ne nous impose plus cela. C’est elle qui me stimulait. Elle menaçait d’emmener notre fille se faire abuser par ses partenaires échangistes.”

Le père fait l’objet d’une surveillance électronique depuis que son ex-épouse a dénoncé les faits. Elle a, quant à elle, été placée en détention préventive quelques mois plus tard, suite à la découverte des photos. Toute comme son ex-mari, elle se présente comme une victime.

“J’aurais du porter plainte tout de suite. J’avais peur, j’étais perdue. Il m’a menacée, il a dit qu’il me tuerait. J’ai honte d’avoir fait ce qu’il m’a ordonné de faire.”

Quand la mère refusait de participer à ces orgies incestueuses, son mari l’envoyait dans des clubs échangistes. Elle aurait reproché à sa fille de lui voler sa place dans le lit conjugal. 

“Devant une telle horreur, on ne sait pas quoi dire“, observe l’avocate de la victime, Maryse Alie.

Ma cliente présente un déficit intellectuel majeur, ainsi qu’une régression infantile. Elle sourit peut-être sur les photos, mais cela n’a rien à voir avec le consentement. Aujourd’hui, elle est complètement démolie. Elle ne veut plus avoir aucun contact avec son père. Quant à sa mère, qu’elle arrête de nier ce qu’elle a fait. Tant qu’il n’y aura pas de reconnaissance de sa part, il n’y aura pas de reconstruction possible pour ma cliente.”

Le parquet réclame 4 ans pour le père et 3 ans pour la mère, sans s’opposer à un éventuel sursis probatoire partiel, moyennant l’avis d’un centre de santé mentale.

Les plaidoiries de la défense ont été reportées à une date ultérieure.

Source : http://www.dhnet.be/

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