Beauvais | Des Viols répétés dans un Adapeï sans réaction des éducateurs

Oise : un mineur accusé de viol dans un institut médico-éducatif de Beauvais

Selon nos informations, un adolescent de 17 ans a été mis en examen pour viol sur mineur par un juge d’instruction de Senlis la semaine dernière.

C’est une affaire extrêmement sensible, car un viol entre mineurs est suspecté.

Car la victime et le mis en cause étaient pensionnaires d’un Institut médico-éducatif (IME) de Beauvais, aussi.

Un établissement géré par une association donc, mais financé par l’Agence régionale de santé (ARS).

Selon nos informations, un adolescent de 17 ans a été mis en examen pour viol sur mineur par un juge d’instruction de Senlis la semaine dernière.

Des faits signalés à la police par l’Adapei 60, en charge de cet IME, et confirmés par le parquet de Senlis.

Le jeune homme a été placé sous contrôle judiciaire, dans une famille d’accueil.

 Il est ainsi suspecté d’avoir violé, au cours du mois de février, son partenaire de chambre, un autre mineur de cet IME.

Ce jeune homme de 17 ans aurait aussi agressé sexuellement une jeune fille, mineure elle aussi.

Domitille Risbourg, l’avocate de ce jeune homme, n’a pas souhaité répondre à nos questions.

La victime dit avoir hurlé

Quelques mois après un viol présumé dans un foyer de Boran-sur-Oise, la problématique de la protection des mineurs revient en tout cas une nouvelle fois sur le devant de la scène dans l’Oise.

D’autant que selon ce qu’il a déclaré aux enquêteurs, le jeune homme mis en examen aurait, par le passé, lui aussi été violé dans ce même établissement.

Une situation qui interroge sur la responsabilité de l’institution, reconnaît un proche du dossier, qui admet que des poursuites pourraient être engagées si des manquements sont constatés durant l’instruction.

Les enfants et adolescents placés dans ces IME sont en effet des jeunes fragiles, souffrant de handicap mental, de déficience intellectuelle, voire de troubles de la personnalité.

Des enfants qui peuvent être difficiles à gérer, doivent être protégés et qui nécessitent un personnel attentif.

Or, dans cette affaire, la victime affirme avoir hurlé pour alerter un éducateur, sans résultat.

«Comme lors de chaque signalement, une enquête est ouverte, confirme la direction de l’Adapei 60. Si faute il y a eu, des sanctions seront prises.»

Source : http://www.leparisien.fr

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