Belgique | Un homme de 20 ans jugé à Mons pour le viol filmé d’une fille 12 ans

La chambre à trois juges de Mons, spécifiquement composée suite à un dessaisissement du tribunal de la jeunesse, s’est réunie ce lundi pour étudier un fait de viol sur une jeune fille de 12 ans retenu à l’encontre d’un Boussutois âgé de 17 ans au moment des faits.

illustration-police-tribunal-belgique-300x150-8333085

Estimant que toutes les mesures avaient été épuisées à l’égard du prévenu, le tribunal de la jeunesse avait renvoyé le Boussutois (aujourd’hui âgé de 20 ans) devant cette chambre pénale spécifique.

Sous surveillance électronique, le prévenu est poursuivi pour des vols avec violence (une voiture et des téléphones portables) ainsi que pour le viol d’une mineure.

Le ministère public a requis une peine de cinq ans de prison estimant “qu’il n’était pas du tout sur le chemin de la rédemption”.

Les faits remontent au 4 février 2014, où le Boussutois et son comparse (qui a bénéficié d’une suspension du prononcé soit d’une mesure de faveur) ont ramené la jeune fille à leur domicile où l’alcool allait couler à flot.

Alors qu’elle était saoule et presque inerte, tour à tour, les deux comparses l’ont violé.

La scène a été filmée (près de 18 minutes) et retranscrite dans un procès-verbal constituant “une preuve irréfutable”, selon le ministère public, du viol.

À deux reprises, la mineure va reprendre conscience et tenter de stopper ses agresseurs.

Elle a fini par prendre la fuite et alerter les services de police.

Passé aux aveux, le prévenu a réclamé une mesure de faveur du tribunal ou un sursis probatoire.

Son conseil, Me Deschamps a pointé “sa grande immaturité”, “la consommation excessive d’alcool”, “son opportunisme” et “l’absence de déviance sexuelle” dans son chef.

Le ministère public a lui insisté sur l’absence de remise en question, les multiples mesures qui ont été mises en place pour aider le prévenu lorsqu’il était encore mineur.

“Je vois le danger qu’il représente pour la société, son impulsivité, son manque d’empathie pour ses victimes et sa facilité à transgresser les limites”, insistait la substitute en réclamant un emprisonnement de cinq ans.

Un jugement est attendu le 5 mars.

Source : DH Net

Source(s):