Barbezieux-Saint-Hilaire | Les gendarmes ont arrêté un suspect pour l’agression d’une ado de 11 ans

Les militaires ont mis en garde à vue un homme, une semaine après les faits. Il est suspecté de violences envers une collégienne de 11 ans.

Affaire résolue ou fausse alerte ? En sept jours, les gendarmes sont parvenus à mettre la main sur un homme qui pourrait être en lien avec les violences dont a été victime, le 7 mai dernier, une collégienne de Barbezieux.

En effet, selon les informations de “Sud Ouest” confirmées par le parquet d’Angoulême, un individu a été interpellé hier, lundi soir.

Il se trouvait toujours en garde à vue, ce mardi soir.

Est-il celui qui a insulté une élève de 11 ans ?

A ce stade la procédure, le suspect dispose de la présomption d’innocence.

Quant aux enquêteurs, ils se refusent à donner les éléments qui ont conduit à cette arrestation.

Toutefois, l’homme gardé à vue correspondrait au signalement de l’individu repéré à Barbezieux.

Il a été interrogé dans le cadre d’une enquête pour violences sur un mineur de moins de 15 ans.

En effet, du fait de l’absence de contrainte physique, le parquet d’Angoulême ne peut qualifier les faits de tentative d’enlèvement.

Le procureur de la République ajoute que cet homme de 45 ans (dont le lieu de résidence n’est pas communiqué par souci de discrétion) devait être présenté, mardi soir, à un juge de la liberté et des détentions en vue de son éventuel placement sous contrôle judiciaire.

Pour rappel, une élève du collège Jean-Moulin avait été abordée par un homme en voiture, le lundi 7 mai.

Selon les déclarations faites aux enquêteurs, il aurait proféré des insultes à caractère sexuel et invité à rejoindre son véhicule.

Croyant à une tentative d’enlèvement, cette adolescente de 11 ans s’était réfugiée dans une école, où un adulte avait appelé les secours.

Il avait fallu attendre jeudi 10 mai pour qu’un appel à témoin soit diffusé.

Le portrait-robot donné par la victime faisait mention d’un homme d’environ 40 ans, de corpulence normale, vêtu d’un tee-shirt gris foncé avec inscription sur toute la largeur à l’avant du vêtement.

La partie haute de son crâne est dépourvue de cheveux.

Sur les côtés, ses cheveux sont gris.

L’autre indication était celle de sa voiture, une Peugeot 207.

Mais la caméra de vidéoprotection municipale qui a enregistré son passage n’avait pas pu filmer ses plaques d’immatriculation.

Dimanche, les gendarmes ont supprimé l’appel à témoin, expliquant avoir “progressé dans [leur] mission”.

Source : Sud Ouest