Arrageois | Relaxé pour agression sexuelle sur sa nièce de cinq ans

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Pédocriminel En liberté

Il ne cessera de contester les accusations de sa nièce
Dans la soirée du 23 décembre 2016, alors que sa mère vient de la prendre en charge chez ses grands-parents, une fillette de cinq ans lui confie que son oncle lui aurait fait un bisou sur la bouche et lui aurait ensuite serré le cou, car elle avait refusé qu’il l’embrasse sur le ventre.

La plainte et l’enquête diligentée vont sceller la discorde au sein de la famille, chaque partie maintient invariablement sa version.

Le mis en cause, âgé de 29 ans au moment des faits, est atteint d’une lourde pathologie génétique psychiatrique, qui engendre de graves troubles cognitifs, et nécessite un traitement à base de psychotropes.

Il ne cessera de contester les accusations de sa nièce.

Pour lui, c’est elle qui est venue dans sa chambre l’« embêter » le midi, alors qu’il regardait des clips à la télé.

Et c’est encore la fillette qui serait revenue le réveiller au moment de sa sieste dans l’après-midi, toujours pour « vouloir jouer ».

Le prévenu ajoute qu’il n’a jamais voulu étrangler la fillette.

Il indique qu’il l’a « simplement repoussée » à chaque fois qu’elle venait l’ennuyer.

L’avocate des parties civiles réclame 2 500 € au titre du préjudice moral.

Le procureur considère que le prévenu, malgré son handicap mental, a une conscience de l’interdit.

Il requiert à son encontre un suivi socio-judiciaire pour une durée de cinq ans.

Dans sa plaidoirie, Maître Beben ne masque pas sa colère, il clame :

« Ce dossier n’est qu’une patate chaude échangée par les parquetiers dès le départ !

Près de six années d’auditions, d’expertises et de contre-expertises qui n’apportent rien !

Cette affaire est vide de contenu et remplie d’incohérences, elle aurait dû être classée sans suite »

Le tribunal décide de prononcer la relaxe du prévenu au bénéfice du doute.

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