Caudry | Un an de sursis pour avoir agressé sexuellement la sœur de sa précédente victime

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Pédocriminel En liberté

Le beau-père en situation de récidive pour les mêmes agressions sexuelles sur la sœur de la victime
petite fille prostrée
La jeune femme avait 17 ans en 2020, quand le compagnon de sa mère l’a agressée sexuellement.

Le Caudrésien de 50 ans était en situation de récidive pour les mêmes faits sur la sœur de la victime.

La jeune adolescente avait décrit auprès des enquêteurs, mais aussi à l’infirmière scolaire, l’agression sexuelle qui lui avait fait subir son beau-père.

L’adulte lui avait aussi glissé sa carte bancaire dans le soutien-gorge pour qu’elle effectue des achats qui lui feraient plaisir.

Assise à côté de Me Saïle, son avocate, la jeune femme essuie une larme.

À la barre, le prévenu essaye de contourner les questions en noyant le tribunal sous des détails ne servant à rien.

Il est poussé dans ses retranchements.

Les magistrats le pressent de questions et essayent de savoir si, pour le Caudrésien, la situation était normale quand il comparait la poitrine de sa belle-fille à celle de sa femme.

Confronté à ses auditions en garde à vue, où il avait reconnu les faits, le prévenu n’a de cesse de répéter :

« J’ai peut-être signé mes déclarations, mais je ne les ai pas lues, la garde à vue a été très difficile pour moi »

Des craintes

Me Saïle, pour la partie civile, plaide :

« Ma cliente avait à cœur d’être présente à l’audience et d’entendre les déclarations de monsieur, elle a été servie »

L’avocate signale que, dans cette affaire, la jeune femme a tout perdu, elle ne voit plus sa mère qui vit de nouveau avec son agresseur.

Me Saïle poursuit :

« Elle a aussi peur pour sa petite sœur sur qui le prévenu pourrait renouveler une troisième fois ces faits »

Me Villain, pour la défense, refuse le « copier-coller qui ferait dire, vous l’avez déjà fait, donc vous l’aviez refait ».

Le bâtonnier insiste et s’étonne sur deux détails reprochés à son client, d’une part la date et d’autre part la notion d’autorité :

« Á cette époque, il ne pouvait y avoir d’autorité mon client était divorcé de la mère de la victime. »

Le quinquagénaire est condamné à 12 mois de prison avec un sursis probatoire pendant deux ans.

Inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, il ne peut plus entrer en contact avec la victime, à qui il doit payer 800 € de dommages et 500 € pour ses frais d’avocat.

Le tribunal conclu :

« C’est votre dernière chance »

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