Le Pithiverais | Un grand-père condamné à 18 mois avec sursis

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Pédocriminel En liberté

Des images à caractère zoophile ainsi que pédopornographique ont été retrouvées
Les faits se sont déroulés en 2017 quand l’enfant était en classe de CP dans le Pithiverais. “Papy a léché mon zizi”, a-t-il expliqué alors à ses parents.

Une mère de famille porte plainte à la gendarmerie, dans le Pithiverais.

Son fils aurait subi une agression sexuelle durant son année de CP, en 2017. Il a alors six ans. “Papy a léché mon zizi”, raconte-t-il.

Ce dernier change de comportement à l’école après les faits : il y montre son sexe.

Et va expliquer :

“Si j’ai montré mon zizi, c’est à cause de papy.”

Placé en garde à vue en novembre 2019, l’homme, aujourd’hui âgé de 70 ans, comparait devant le tribunal correctionnel d’Orléans. Il nie les faits qui lui sont reprochés.

Cinquante photos à caractère zoophile et neuf pédopornographiques

À la suite d’une perquisition à son domicile, les gendarmes vont découvrir plus de 1.800 photos et vidéos à caractère pornographique enregistrées sur l’ordinateur du “papy”, qui a, depuis les faits, été placé sous curatelle renforcée. Sur ces plus de 1.800 images et vidéos, il y a cinquante images à caractère zoophile et neuf à caractère pédopornographique.

La présidente égrène alors, à l’audience du tribunal correctionnel d’Orléans, les recherches Google de l’ordinateur dont des sites tels que “Inceste au Japon” ou autres.

“Pourquoi faites-vous ces recherches ? “

, lui demande la magistrate.

“Je n’avais pas de but précis. Je regardais ça par curiosité, répond le papy. Ça m’amusait de faire ça.”

“Mais vous avez enregistré ces photos … ”

“C’est l’ordinateur qui a conservé ces traces. Je ne sais pas enregistrer ces photos.”

Puis, il se contredit : “J’en ai enregistrées mais pas autant que 1.800.”

“Donc, vous savez enregistrer des photos sur un ordinateur ?”, lui demande la présidente. Pas de réponse.

Puis, évoquant des images pédopornographiques, il déclare :

“— Ce n’est pas dans mon esprit.

— Mais, vous les avez cherchées…

— Je ne sais plus, répond-il visiblement perdu. Je ne l’ai pas fait dans le but de regarder des enfants.”

État de stress post-traumatique

Le garçon, aujourd’hui en sixième, a souffert, selon une psychologue, d’un “état de stress post-traumatique” à la suite des faits.

Sa mère tient à signaler, à la barre, que ce qui la peine, “c’est qu’il ne reconnaisse pas les faits. Donc, il traite mon fils de menteur. Et il peut très bien rencontrer une autre grand-mère qui a des petits-enfants…”

L’avocate des parents de la victimes, parties civiles, demande 11.000 euros de dommages et intérêts.

De son côté, le procureur de la République requiert une peine de deux ans de prison avec un sursis simple alors que l’avocate de la défense demande, elle, la relaxe pour son client.

Le tribunal condamne finalement l’homme de 70 ans à dix-huit mois de prison avec sursis ainsi qu’une interdiction de contact avec la victime pendant trois ans, un suivi socio-judiciaire pendant trois ans avec injonction de soins et une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.

Enfin, il devra verser 2.500 euros de dommages et intérêts aux parties civiles.

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