Aniche | Un beau-père agresse sexuellement sa belle fille à de multiples reprises
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 09/06/2023
- 11:07
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« Stéphanie(1) a eu confiance en lui, maintenant elle éprouve un sentiment de honte et se sent trahie »
La procureure Jessica Roch-Nicollet note également qu’aucune circonstance ne peut atténuer les attouchements sexuels perpétrés par S. D., 36 ans, souvent sous l’empire de l’alcool.
Pour Me Anne Champagne, partie civile, Stéphanie l’a même considéré comme un « père de substitution » avant qu’il ne passe aux actes.
À l’origine, l’affaire est dévoilée de manière plutôt singulière.
En effet, S. D. consulte une voyante à qui il confie avoir été pris de « pulsions » qui l’ont incité à intenter, à plusieurs reprises, à l’intimité corporelle de la victime au domicile de la famille recomposée.
La voyante dénonce les faits à la mère de Stéphanie puis les confirme devant les policiers.
Parallèlement, les médecins du service de psychiatrie dans lequel est admis dans l’intervalle le prévenu adressent un signalement au procureur de la République.
« Parfois, je la touchais par-dessus ses vêtements, parfois en dessous »
S. D., placé sous contrôle judiciaire depuis le 6 avril, avou:
« Ce que j’ai fait est horrible, j’en ai parlé à la voyante pour être libéré »
Il ajoute que, lorsqu’il était en bas âge, il a été abusé sexuellement.
Son conseil, Me Marie Jourdain comment:
« Il a reproduit ce qu’il a subi »
Mais la présidente du tribunal Flore Gourcerol veut en savoir plus sur les causes et la matérialité des délits.
Il déclare:
« À ce moment là, ça n’allait plus dans ma vie de couple, je ressentais des envies sexuelles. Parfois, je la touchais par-dessus ses vêtements, parfois en dessous »
S. D. est condamné à quatre ans d’emprisonnement dont deux avec sursis probatoire.
La partie ferme de la peine sera exécutée avec le port d’un bracelet électronique.
Inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, il ne devra plus contacter la victime ni exercer une activité en contact des mineurs pendant cinq ans et devra verser, au total, 12 000 euros de préjudice moral.
(1) Prénom d’emprunt
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