Douai | Il violait son fils et agressait sexuellement des enfants de son entourage

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Le pédocriminel avait déjà été condamné pour possession de pédopornographie
photo d'un jeune garçon de type asiatique de dos
Un Douaisien de 37 ans a été condamné ce mardi soir à quinze ans de réclusion criminelle pour des viols répétés sur son fils de trois ans et pour des agressions sexuelles sur trois mineurs de son entourage.

Dans un procès aussi lourd, c’est un verdict « qui satisfait les parties civiles », assure Frank Dubois, avocat des victimes.

Ce mardi soir, Grégory V. a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour le viol de son fils qui avait trois ans à l’époque des faits, et pour les agressions sexuelles commises sur trois garçons de son entourage, le tout entre 2017 et 2019.

L’accusé encourait pourtant vingt ans de réclusion :

« Ce qui comptait pour les victimes, c’était aussi d’avoir l’assurance que Grégory V. ne représenterait plus un danger à l’avenir », soulignait Frank Dubois après le procès.

Car à cette condamnation, il faut ajouter une peine de sûreté aux deux tiers ainsi qu’un suivi socio-judiciaire obligatoire sur dix ans. En cas de non-respect de ce suivi, l’accusé encourt une peine de cinq années de prison ferme.

Grégory V. s’est aussi vu retirer ses obligations parentales, et n’aura plus la possibilité d’entrer en contact avec les victimes ou de paraître au domicile familial. En outre, il ne pourra plus exercer de profession en lien avec des mineurs.

L’accusé avait reconnu les faits, qui s’étaient produits à Cambrai, Douai et Sin-le-Noble, pendant l’enquête. Et dès l’ouverture du procès ce lundi, il assumait à nouveau ses actes :

« Je peux au moins parler pour que, eux, ils puissent avancer et se reconstruire », déclarait-il envers ses victimes mineures.

La cour criminelle a toutefois insisté sur la dangerosité de récidive du Douaisien de 37 ans.

« On est face à un profil de pédophile. En 2010, il avait déjà été condamné à Cambrai pour possession et visionnage de vidéos pédopornographiques. Force est de constater que la sanction n’a pas été retenue », a constaté l’avocat des parties civiles.

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