Angers | Une victime du réseau d’Angers condamné pour pédopornographie en récidive
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 02/11/2025
- 15:54
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Le prévenu, âgé aujourd’hui de 34 ans, a reconnu l’ensemble des faits.
Il était absent à son procès en raison de ses troubles psychiques.
Courant 2024, les services judiciaires ont mené une vaste campagne de traque contre la pédocriminalité, sous le nom d’opération « Mario ».
Plusieurs pédocriminels avaient été interpellés, notamment sur le réseau social Telegram, où plusieurs milliers de conversations et contenu à caractère pédocriminel ont été découverts.
Parmi les personnes interpellées, un Angevin âgé de 34 ans.
Sur le réseau, il partage plusieurs photos et vidéos, se vantant même d’être passé à l’acte sur de jeunes mineurs âgés de 5 à 11 ans.
Placé en garde à vue en mai 2025, les enquêteurs trouveront dans son ordinateur plus de 200 000 fichiers à caractère pédocriminel, ainsi que 200 photos sur son smartphone et 500 pages de conversations de même nature.
Lors de son audition, l’homme qui avait déjà été condamné pour des faits similaires en 2020, a avoué tous les faits.
Il a également confié pour la première fois avoir été lui-même victime du réseau pédocriminel d’Angers lorsqu’il était un enfant.
Des souvenirs qui le poursuivent encore aujourd’hui, déclarant :
« Je sais que je peux violer un enfant mais je me contrôle, je veux être soigné. »
En effet, examiné par un expert psychiatre l’homme présente une « personnalité autistique » marquée par « les images de son enfance ».
« Du pénal et de la psychiatrie »
Convoqué ce mercredi 22 octobre devant le tribunal judiciaire d’Angers, l’homme interné au Cesame (centre de santé mentale angevin), n’a pas pu se présenter à son procès en raison de son état de santé psychique.
Il était toutefois représenté par Monika Pasquini, avocate et actrice emblématique du procès du réseau pédocriminel d’Angers démantelé à la fin des années 1990.
Celle-ci a alors commencé sa plaidoirie en évoquant la complexité du dossier :
« On parle à la fois du pénal et de la psychiatrie dans ce cas-là ».
En effet, elle affirme que pour le prévenu « c’est quelque chose de congénital », rappelant qu’il souhaite réellement se soigner.
Le parquet a requis une peine lourde de trois ans de prison ferme.
Après en avoir délibéré, le tribunal condamna le prévenu à une peine d’un an de prison ferme.
La présidente du tribunal, Juliette Pic, a en effet décidé de retenir l’altération de son discernement au moment des faits.
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