La Roche-sur-Yon | Un entraineur de foot condamné pour agression sexuelle sur mineur

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Le jeune homme avait pris l’habitude environ une fois par mois d’héberger l’enfant chez lui
Meurthe-et-Moselle : Un ex-entraîneur de foot condamné pour des propositions sexuelles
Lundi 11 décembre, un homme de 21 ans a été condamné à huit mois de prison par le tribunal de La Roche-sur-Yon pour des faits d’attouchements sexuels sur un enfant de 11 ans.

Le prévenu de 21 ans assure à la barre du tribunal de La Roche-sur-Yon ce lundi 11 décembre:

« Je n’ai aucun problème avec les enfants »,

Des mots difficiles à croire vu la gravité des actes commis sur cet enfant de 11 ans.

Le soir du 7 janvier 2022, alors que l’enfant d’une amie dort chez lui, il a glissé sa main dans son caleçon et lui a touché le sexe pendant plusieurs minutes.

Un ami à qui la mère faisait confiance

Le jeune homme, entraîneur de football, avait pris l’habitude environ une fois par mois d’héberger l’enfant chez lui, la veille de match, pour faciliter l’organisation des déplacements sur les terrains adverses.

Devenu un ami de la mère de l’enfant, cette dernière avait entièrement confiance dans l’éducateur qui entraînait son fils depuis deux ans dans son club de football.

« C’était comme un grand frère pour moi », a confié le jeune garçon aux policiers.

Mais un soir, en avril 2022, la femme demande à son fils si ça ne le dérange pas d’aller dormir chez son entraîneur.

C’est là que l’enfant s’est dévoilé et a osé raconter ce qu’il s’est passé le soir du 7 janvier 2022.

La nuit de l’horreur

Ce soir-là, le jeune garçon est déposé par sa mère chez son entraîneur de foot pour y passer la nuit.

Premier élément surprenant pour le tribunal, le garçon a dormi dans le même lit que l’éducateur.

Au cours de la nuit, le garçon est réveillé, car il sent une main sur son sexe.

Son entraîneur a glissé sa main sous le caleçon pour le caresser pendant que celui-ci dormait.

Sous le choc, le petit a continué à faire semblant de dormir et a simulé un réveil en sursaut à cause d’un cauchemar pour mettre fin à ce qu’il subissait.

A l’énoncé de ces faits, la mère du jeune garçon, présente à l’audience, s’est effondrée en larmes.

« Je me sens dangereux pour personne »

La déclaration a interpelé les juges et la procureure.

Selon le prévenu, ce geste était totalement isolé.

« Je n’ai pas ce genre de pensée envers les enfants, ce geste est arrivé une seule fois et ça ne se reproduira pas », a-t-il clamé.

« Personne ne peut en être sûr, et certainement pas moi », a rétorqué la procureure.

Le jeune homme ne semble pas comprendre la gravité des faits.

Il affirme également n’avoir « aucun problème avec les enfants ».

« Ce n’est pas un peu contradictoire au vu des événements ? », lui a demandé la procureure.

« Vous voulez me faire dire ce que je n’ai pas dit, et me faire passer pour ce que je ne suis pas, c’est un geste isolé et j’en suis désolé, mais je n’ai pas d’attirance pour les enfants, je ne suis pas un pédophile. »

Une phrase qui laissera bouche bée les juges et les personnes présentes à l’audience.

Aucune remise en question

Malgré cet événement, le jeune Vendéen ne s’est pas mis en tête de changer de métier.

Pire encore, il exerce toujours aujourd’hui, ailleurs en France.

« Vous ne vous êtes pas dit que ce serait une bonne idée d’arrêter de travailler avec des enfants ? » lui a demandé la procureure.

« Je savais qu’après ce procès, vous alliez m’interdire d’exercer le métier, alors j’ai continué à faire ce que j’aime en attendant cette sanction. »

Des arguments qui ne semblent pas l’aider à arranger sa situation face aux juges.

Aujourd’hui éducateur sportif et surveillant en école, il a indiqué, pour se défendre, être « seul avec de jeunes adolescents de midi à 14h, qu’est-ce que vous voulez que je leur fasse de mal en plein jour ? »

Un garçon traumatisé

« Je suis surprise par la désinvolture de ce jeune homme », s’étonne l’avocate des victimes.

Aujourd’hui âgé de 13 ans, le jeune garçon reste choqué.

Même si l’avocate affirme qu’il est sur la bonne voie avec de nombreuses aides psychologiques, il existe tout de même des troubles scolaires et de l’endormissement qui sont présents depuis cette nuit de janvier 2022.

Les juges ont condamné l’homme à huit mois de prison, 3 980 € de dommages et intérêts et une obligation de soin.

Comme il s’y attendait, il est également interdit d’exercer une quelconque activité avec des mineurs.

Il a été inscrit au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles sur mineur.

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