Algrange | Pas de prison pour celui qui possédait 226 fichiers de sa victime, nue

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Pédocriminel En liberté

Il la harcèle et la menace de diffuser les clichés qu’elle lui a déjà transmis…
Une jeune fille âgée de 15 ans a fugué de chez ses parents et a attenté à sa vie, après avoir conversé sur internet avec un Algrangeois majeur qui l’a orientée vers des échanges à caractère sexuel.

Ce travailleur frontalier a dû s’expliquer face au tribunal judiciaire de Thionville.

Comme l’explique le procureur de la République, dans cette affaire « il s’agit de la rencontre de deux personnes coincées dans leur bulle », résidant à des centaines de kilomètres l’une de l’autre.

A savoir une mineure de 15 ans et un jeune adulte domicilié à Algrange.

Elle est complexée par son physique, lui consomme sur internet des images et des conversations à caractère sexuel.

L’ado et l’Algrangeois s’échangent des photos. Et voilà que le majeur en demande plus.

Selon lui :

« Un jeu ».

Celui qui se fait appeler Anthony réclame davantage de photos dénudées. Il se fait insistant. A tel point que, frustré par le silence imposé par la victime et ses sollicitations restées lettre morte, il la harcèle et la menace de diffuser les clichés qu’elle lui a déjà transmis.

Prise dans ce tourbillon infernal, l’ado fugue du domicile familial. Elle tente de mettre fin à ses jours. Un long de chemin de reconstruction s’entame alors.

Cette semaine, le travailleur frontalier, au casier judiciaire vierge jusqu’ici, a dû s’expliquer face au tribunal judiciaire de Thionville. Quid de ces milliers de fichiers retrouvés dans son ordinateur représentant pour la plupart des images pornographiques de mineures ?

Qu’en est-il de ces 226 fichiers où la victime apparaît nue ?

Il jure :

« Pour moi, ce n’est pas de la pédopornographie, se défend le mis en cause, qui ne se souvient de plus grand-chose. Je n’ai jamais agressé quelqu’un de ma vie »

Pour le procureur Brice Partouche :

« On frôle l’extorsion dans ce dossier, de la part d’un homme qui peut se révéler être une bombe à retardement ».

Le tribunal a condamné l’Algrangeois à 8 mois de prison avec sursis simple. Son nom figurera désormais dans le Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

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