Affaire Lily-Rose | Le père obtient l’autorité parental sur sa fille de 9 ans qui dénonçait des attouchements de sa part

Une fillette de neuf ans accuse son père d’attouchements sexuels.

Dans une vidéo elle hurle et supplie des infirmières et des policiers de ne pas la rendre à son père.

Un avocat désigné par le bâtonnier de Fort-de-France défendra exclusivement les intérêts de l’enfant face à ses deux parents.

La vidéo montre une petite fille qui hurle et qui supplie des infirmières et des policiers présents de ne pas la rendre à son père qu’elle accuse d’abus sexuels.

La scène se déroule dans un hôpital de Martinique.

La fillette de 9 ans prénommée Lily-Rose, a quitté l’hôpital et s’est envolée avec son père pour la France. La mère a assisté au départ de sa fille. Impuissante car elle vient d’être condamnée à 9 mois de prison ferme pour n’avoir pas envoyé sa fille chez son père.

Une enquête a été ouverte après la diffusion de cette vidéo sur les réseaux sociaux. Un avocat  défendra les intérêts de l’enfant face à son père mais aussi face à sa mère.

Cette décision émane du bâtonnier de Fort-de-France.

Actualisation du 29/04/2019 :

La petite Lily Rose a été placée provisoirement chez son père à La Rochelle.

La prochaine audience est prévue ce 2 Mai.

Source : France 3 Régions

Actualisation 14/05/2019 :

Un dossier sensible de garde d’enfant avait été retransmis par visioconférence au tribunal de La Rochelle. Le juge des affaires familiales de Fort-au-France, en Martinique, a rendu sa décision.

Mardi, le juge des affaires familiales de Fort-de-France (Martinique) a rendu sa décision concernant la fille de 9 ans dont la mère réside en Martinique et le père à La Rochelle.Il a choisi de confier la garde de l’enfant au père. Cette décision découle d’une procédure en référé du père, dont l’avocat est Me Guillard.

Rappelons que cette affaire a été médiatisée mi-avril à la suite d’une vidéo devenue viralesur Internet (notre article en zone abonnés), où l’on voyait, dans un hôpital de Fort-de-France, la fillette pleurer, crier et dire ne pas vouloir d’attouchements de son père. Sans vérification, les pouvoirs publics s’en étaient émus (Agnès Buzyn, ministre, et Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de la protection de l’enfance).

Le père s’est défendu en évoquant une “instrumentalisation”, “une manipulation” de la part de la mère, condamnée le mois dernier à de la prison ferme pour non-présentation de l’enfant et dénonciation calomnieuse (elle a fait appel), et à laquelle un droit de visite a été accordé pendant les vacances.

Source : sudouest

 

Note de Wanted-Pedo :

Cette affaire semble être un cas d’école du traitement médiocre des affaires de pédocriminalité par la justice française.

Un traitement que l’on retrouve dans la plupart de nos dossiers :

  • Classement sans suite de la plainte initiale concernant les faits de pédophilie ; parole de l’enfant méprisée.
  • Dès lors, tout est ramené sous l’angle du conflit parental ; une garde alterné est mise en place et on force donc l’enfant à voir régulièrement l’individu qu’il désigne comme bourreau.
  • Le parent protecteur reste dans son rôle et ne respecte pas cette garde alterné ; il est donc condamné pour non représentation d’enfant.
  • Le parent protecteur est finalement considéré comme dangereux pour son enfant, “aliénant”, “nocif” ; la garde va donc “naturellement” au parent désigné comme prédateur sexuel par l’enfant.

Ce processus récurant consiste à priver insidieusement le parent protecteur de ses droits parentaux, et c’est le même schéma scandaleux qui se répète pour des milliers d’enfants en France.

Honneur, Force et Courage.

 

 

 

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