Affaire Sarah de Pontoise | Légalisation de la pédophilie ?
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 29/09/2017
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Ceci aurait pour conséquence de faire rentrer dans la jurisprudence le fait qu’un mineur de moins de 15 ans peut éventuellement être consentant quand il se fait violer par un adulte.
Sauf que l’affaire n’est évidemment pas présentée comme ça.
L’affaire se passe à Pontoise, la fillette a 11 ans et le pédophile 28 ans.
En gros, comme elle n’a pas suffisamment résisté au goût du magistrat, le viol (20 ans de prison) se transforme comme par magie (noire) en atteinte sexuelle (5 ans de prison).
Une affaire tristement banale dans la paysage de la justice qui devait déboucher, dans l’indifférence générale, sur du sursis comme c’est très souvent le cas en France en 2017.
Pour vous en convaincre il vous suffit de faire une recherche du mot clé “sursis” sur notre site.
L’AFP reprends l’article en mettant encore plus l’accent sur le fait que c’est compliqué de savoir si le mineur est consentant ou non…
Vous sentez le truc venir ?
On va faire un point juridique mais pour l’instant restons sur l’observation de la faune journalistique.
Nous qualifierons ces derniers, a minima d’écervelés manipulés par leurs rédacteurs en chef respectifs, pour le coup, eux, bien conscients de ce qu’ils sont en train de faire.
Une belle mécanique bien huilée, il faut dire qu’ils ne sont pas à leur coup d’essai.
Et tout d’un coup, de manière totalement inhabituelle et disproportionnée, l’ensemble des médias presse, web, télé, radio se met en branle comme un seul homme pour relayer cette info.
Aux vues des dizaines d’affaires mille fois pire que l’on relate sur ce site à longueur d’année et du silence médiatique assourdissant qui suit (affaire de Montreuil par exemple), c’est vraiment très suspect et surprenant.
Pas moins de 70 articles de presse et donc au moins 60 médias différents se saisissent de l’affaire allant de la presse nationale, régionale, belge, suisse en passant par la presse féminine, web, forum de santé, etc
Alors quand j’écris “se saisissent”, c’est faire beaucoup d’honneur à la grande majorité de ces “auteurs”, qui signent les articles toute honte bue, après avoir fait un bon gros copier/coller de l’article de Médiapart et de l’AFP.
Comme d’habitude la plupart sont des jeunes débutant(e)s à qui le patron a fait dire, “tu me fais un papier là-dessus”.
Mais franchement on ne les excusera pas pour autant.
La liste exhaustive des liens de ces articles et les noms des auteurs est téléchargeable ici.
Tous fredonnent la même musique lancinante à l’oreille des lecteurs :
Ce n’est pas un scandale, c’est un débat, une controverse, une polémique…
La justice c’est compliqué ma bonne dame,
Si la gamine ne prouve pas qu’elle a résisté physiquement, verbalement, qu’elle a été menacé, prise par surprise, de force, etc alors ce n’est pas un viol.
Vous aviez cru que la majorité sexuelle était à 15 ans et qu’en dessous toute relation sexuelle avec un adulte est automatiquement un viol ?
Et bien non, voyez, la loi est complexe et tout ça c’est une affaire de juristes.
C’est comme ça en France et puis avale ça bien tout rond et surtout ferme là !
Le stratagème se dévoile totalement lorsque les “journalistes” évoquent en chœur la recommandation du “Haut Conseil pour l’Égalité homme-femme” (PS) qui souhaite que la loi fixe un âge de non-consentement (genre une majorité sexuelle quoi !) à 13 ans.
Ils le font en laissant croire que c’est un vide juridique typiquement français qu’il faut comblé.
Et ils prennent comme exemple des pays où il a été fixé à des âges inférieurs à 15 ans évidemment (Espagne et USA à 12 ans).
Et oui, le terrain avait été bien préparé sous couvert de bon sentiments.
Il suffisait de monter en épingle n’importe quel scandale sur le sujet pour tenter un coup de force émotionnel et médiatique.
Là c’est bon je pense que vous avez compris.
Et oui, l’éternelle revendication du lobby pédophile de baisser l’âge de la majorité sexuelle de 15 ans à 13 ans en attendant la prochaine étape (7 ans l’âge de raison ? puis deux ans la capacité de dire non ?).
Le diable est toujours dans les détails.
Si la recommandation était de fixer cet âge à 15 ans, ce ne serait que la confirmation de l’âge actuel, le statu-quo, rien à redire même si certains pays la fixe à 18 ans (ex: Turquie).
Donc le vice est à ce point immonde qu’il va de manière tout à fait satanique, faire croire aux bonnes âmes qui veulent défendre les gosses qu’il faut militer pour une “solution” miracle et nécessaire.
Mais cette solution met concrètement en place l’inverse du but recherché en instaurant de fait un abaissement de l’âge du consentement possible d’un mineur à 13 ans au lieu de 15 ans.
Et ça tombe bien une pétition surfe sur le buzz et demande justement cela mais en évitant soigneusement de citer l’âge de ce seuil de 13 ans.
Il est urgent comme le préconise le haut conseil à l’égalité de définir un seuil d’âge en dessous duquel les mineurs seront présumés ne pas avoir consenti ! (…)
Nous devons nous mobiliser pour que ce seuil fasse force de loi le plus vite possible afin que plus jamais un tribunal ne puisse parler d’enfant consentant à une relation sexuelle !
Mobilisons-nous afin de demander à là ministre de la justice de se saisir de se dossier au plus vite et de suivre les recommandations du Haut conseil à l’égalité !
Elle a été lancée par Madeline Da Silva (Facebook, Viadeo), adjointe au maire PS de la ville des Lilas, Daniel GUIRAUD.
C’est quand même bien fait la vie, hein !
On remarquera les exceptions encourageantes d’une dizaine d’articles explicitement rédigés dans le sens de la protection des enfants, sans pour autant faire l’effort de creuser le volet juridique de la question.
Vous ne serez pas étonnés qu’il s’agit uniquement de sites Web destinés soit aux femmes, soit à la santé ou autre : pas UN seul média mainstream ne sauve l’honneur (mais quel honneur déjà ?)
- Alice Gayraud pour Elle
- Clémence Bodoc pour Madmoizelle
- Elsy pour Doctissimo
- Natacha Couvillers pour Au Féminin
- Jean Legeard pour 24 Matins
- Marion Guérin et Xavier Pommereau pour Pourquoi Docteur
- François Teutsch pour Boulevard Voltaire
- Michel Lebon pour Nice Provence Info
- Marie Claude Barbin pour Imaz Press
- Les Nouvelles
- Russia Today
A l’inverse on notera les efforts particulièrement notables de certains avocats/journalistes expérimentés qui ne se cache même plus :
Ce n’est pas à la rue de rendre justice !
Un rapport sexuel avec un enfant doit-il être automatiquement considéré comme un viol ?
- Benoît Le Dévédec pour le Huffington Post, (qui se lâche dans les commentaires sur son blog on se croirait sur legarcon.net)
Le droit, une matière imperméable aux émotions.
Par contre le lobbying politique, lui, se sert des émotions pour faire passer en force ce qu’il ne pourrait faire passer en temps normal.
En effet car il faut environ une demi-seconde sur un moteur de recherche pour apprendre ce que toute personne qui s’intéresse un tout petit peu sérieusement à la question sait depuis longtemps :
La jurisprudence considère qu’un mineur est forcément pris par surprise lors d’un abus sexuel puisqu’il ne sait pas ce qu’est une relation sexuelle.
De ce fait il est forcément trompé par l’adulte et il ne peut pas exercer un discernement.
On précisera pour les salopards de pédophiles qu’avoir vu un film porno ne consiste pas en une connaissance de ce qu’est une relation sexuelle permettant le discernement.
En effet, il ne viendrait à personne l’idée de dire que de voir un film d’un type qui fait de la chute libre c’est la même chose que d’embarquer dans un petit aéroplane avec un parachute dans le dos et de se jeter de ce dernier à 2000 mètres d’altitude.
Bref, le seul cas où un mineur n’est pas surpris par l’acte sexuel c’est qu’il a déjà été violé auparavant.
Et non le deuxième viol reste un viol même si la surprise “n’est plus de mise”.
Le fait de violer un enfant déjà traumatisé/casser ne permet pas par la suite d’avoir des relations sexuelles avec lui en toute quiétude du fait que maintenant c’est bon il sait ce que c’est !
Oui, il sait ce qu’est l’horreur viol et son impuissance à pouvoir y résister.
Si c’est ça le consentement on est mal barré !
Désolé mais à force de fréquenter les familles de victimes, on commence à connaître les raisonnements tordus de ces malades mentaux.
Ils ont une fâcheuse tendance à confondre (ou pas d’ailleurs) leur plaisir immonde et la souffrance qu’ils engendrent chez les enfants qui en sont victimes.
Donc la jurisprudence dans le cas de mineurs de moins de 15 ans converti automatiquement une atteinte sexuelle en agression sexuelle ou en viol.
Ceci se fait selon la gravité de l’acte physique imposée (pénétration/fellation ou pas), ce qui ne présuppose d’ailleurs pas du traumatisme psychologique subi.
Et OUI cette jurisprudence maintes fois confirmée est extrêmement claire et grave dans le marbre l’effectivité de la majorité sexuelle à 15 ans.
On pourrait citer de multiples cas mais l’arrêt de la chambre criminelle de la cour de cassation du 7 décembre 2005 (05-81316) clos le soi-disant débat qui n’a lieu d’être :
La possibilité de consentir à une relation sexuelle suppose la capacité de discernement conçue comme la capacité de comprendre la nature des actes accomplis. (…)L’absence de discernement se déduit de l’incapacité des mineurs, en raison de leur jeune âge, à comprendre la nature de ces actes.
La loi du 8 février 2010 va d’ailleurs dans ce sens en renforçant s’il en était besoin la contrainte morale du fait de la différence d’âge “en soi”.
La contrainte morale peut résulter de la différence d’âge existant entre une victime mineure et l’auteur des faits.
Le fait que certains magistrats l’oublient opportunément, a minima par incompétence mais plutôt par militantisme pro-pédophile, n’y change rien (surtout en PACA, Occitanie, Hauts de France, Rhônes-Alpes, etc).
Tous ceux qui vous expliquent que tout ça est très compliqué, font mine de ne pas le savoir ou de ne pas avoir cherché, sont au mieux des abrutis irresponsables et au pire des militants pro-pédophiles.
On remarquera aussi que PERSONNE ne cite le nom du procureur afin qu’il puisse se justifier publiquement de l’orientation de sa demande au juge.
On citera à ce propos un des articles de presse:
Et sur les réseaux sociaux un torrent de réactions quasi unanimes blâme le parquet de Pontoise et l’absurdité des lois.
Mais qui est ce procureur qui rentre chez lui content d’avoir pris cette décision? #Pontoise Ont-ils des enfants?
Justice de merde!!!!— Dolly (@Demoiselles1215) 26 septembre 2017
Mais on en a vu et entendu d’autres, les procureurs du parquet qui sont sensés parler au nom du peuple, ce sont souvent les pires.
En fait ils font ce qu’ils veulent, interprètent, sélectionnent et oublient comme bon leur semble dans la jurisprudence afin d’influencer le juge qui n’a que très rarement eu le temps de prendre connaissance du dossier en profondeur.
Mais le tribunal a déjà prévenu que “au mieux” seuls les journalistes seront autorisés à pénétrer dans la salle lors de l’audience renvoyée finalement au 13 février 2018.
Le temps que ça se tasse quoi…
On finira par une touche d’humour avec le comble de la législation anti-pédophile :
Quand les belges se foutent de la gueule de ta loi c’est que tu touches le fond.
Il aurait été poursuivi pour viol en Belgique
En Belgique, de tels actes seraient d’office considérés comme un viol aux yeux de la justice.
En effet, l’article 375 de notre code pénal prévoit ce qu’on appelle un “viol technique”: toute relation sexuelle dans laquelle il y a une pénétration à caractère sexuel qui est commis sur un enfant de moins de 14 ans, même si l’enfant est consentant, est considéré comme un viol.
Chez nous, on ne se pose donc pas la question de savoir si l’enfant est consentant ou non.
Contrairement à la France, où il faut prouver l’absence de consentement pour pouvoir retenir l’infraction de viol.
Wanted Pedo et les citoyens informés et armés de bon sens ne se laisseront plus abusés par ces techniques de manipulations des cerveaux.
Il est grand temps que les militants du lobby pédophile rentrent sous terre.
Quand la justice ne fait pas son travail, c’est le peuple qui s’en charge.
Les pédophiles vont bientôt être bien plus en sécurité en prison que parmi nous.
A bon entendeur.
On lâche rien !
L’équipe Wanted Pedo,
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