Les pédocriminels, les psychopathes et les paraphiles.

Les pédocriminels, les psychopathes et les paraphiles.

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LEXIQUE-Étymologie :

Pédophilie: Nom commun
Attirance sexuelle pathologique, envers des personnes impubères ou en début de puberté qui domine la sexualité d’un individu sa vie durant.

Néologisme dérivé de pédophile, attesté au XIXème siècle, qui remplace l’antique pédérastie qui a pris un sens particulier «amour des jeunes garçon».

Le mot dérivé de pédophilia érotica : «érotisme pédophile», proposé par le psychiatre autrichien Richard Von Krafft-Ebing en 1886 dans son ouvrage Psychopathia Sexualis pour qualifier une attirance sexuelle envers les personnes impubères ou en début de puberté.

Pédéraste : Nom commun
Du Grec ancien paideraste «amant de jeune garçon».
Homme qui aime les jeunes garçons, souvent adolescents ou préadolescents.

Le pédéraste désigne l’homme qui éprouve une attirance homosexuelle pour les garçons pubères au sens large.

L’éphébophile a quant à lui une attirance esthétique pour les adolescents ou préadolescents sans précision du genre.

Pédophile désigne les hommes et les femmes qui ont une attirance physique envers les enfants de l’un ou de l’autre sexe.

La personne pédosexuelle (que nous appelons les pédocriminels) est celle qui passe à l’acte (atteintes et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans).
Cela fait partie de la pédocriminalité, tout comme le viol sur mineur, son enlèvement ou son homicide (volontaire ou non.)

 La paraphilie est l’ensemble des attirances et/ou pratiques sexuelles qui n’ont rien en commun avec les actes dit traditionnellement «normaux», l’ensemble de pratiques et/ou attirances que la loi proscrit et qui sont classés comme étant des délits ou crimes sexuels.
Le terme de paraphilie est utilisé dans certains milieux psychiatriques américains.

Le terme de déviances sexuelles était utilisé pour classifier une grande partie des paraphilies dans les deux premières éditions du manuel American Journal Of Psychiatry, décrivant la paraphilie comme étant «une fantaisie, désir ou comportement sexuellement intense» incluant notamment et généralement: objets inanimés, souffrance ou humiliation de soi, d’un partenaire potentiel, d’enfants, d’animaux et de personnes non consentantes.

Les déviances sexuelles sont regroupées dans le terme de paraphilies.
Les études s’intéressant aux patients paraphilies comportent souvent de nombreux biais. Leurs données sont donc peu répliquées et leurs résultats différents.

                                                    ÉTUDES SUR LES PÉDOPHILES ET LES PSYCHOPATHES

Mathieu Lacambre propose 3 études menées à Montpellier, évaluant les caractéristiques neuropsychologiques des auteurs de comportements sexuels déviants:

La 1ère étude pilote transversale exploratrice sur un échantillon de 104 sujets, confirme l’hypothèse principale qui suppose une corrélation négative entre le niveau d’insight et le niveau de distorsions cognitives des agresseurs sexuels pédophiles.
Les distorsions cognitives étant définies comme des croyances qui légitiment, rationalisent les actes et diminuent le sentiment de culpabilité.
On distingue alors un profil spécifique pédophile versus auteur de violences sexuelles non pédophiles.
Une prise en charge renforcée sur le niveau d’insight pourrait donc améliorer les distorsions cognitives.

 La 2ème étude transversale sur 90 hommes incarcérés confirme la corrélation entre impulsivité et violence.
Concernant les pédophiles c’est l’impulsivité cognitive qui domine sur l’impulsivité motrice et de planification.

 Une 3ème étude pilote transversale observationnelle sur 128 sujets, test l’hypothèse suivante: les sujets pédophiles présentent des altérations dans les stratégies de prises de décisions.
En cas de confirmation la neuro-imagerie et la génétique seraient intéressantes.

Du côté des études génétiques, les résultats montrent que le polymorphisme court du gène des récepteurs des androgènes est corrélé à la personnalité antisociale.

REGARD PSYCHOPATHOLOGIQUE SUR LA PÉDOPHILIE:

Les comportements pédophiles sont non-réductibles à une psychopathie unique.

 Entre perversion et perversité.

Perversion : Fixation exclusive à un mode de satisfaction sexuelle infantile.
Les pulsions
ne sont pas unifiées et ne visent donc pas un objet.
Dans toutes perversions il y a déni de l’absence de pénis de la mère, c’est à dire de la différence des sexes et donc de la castration.

La perversion désigne un comportement et/ou un scénario sexuel par une ou plusieurs conduites paraphiliques (sadisme, masochisme, exhibitionnisme, voyeurisme, fétichisme, pédophilie…)

 Perversité : ou perversif fait référence à un mode d’organisation de la personnalité du coté du narcissisme (perversion narcissique).

La perversité : Exercer sa domination sur l’objet sexuel ou non, par la séduction.
Son emprise s’adresse à de multiples objets.

S’il s’agit d’un «objet» tel que l’enfant, au titre alors de la perversion sexuelle, le pervers va alors ériger la pédophilie en système de vie, en philosophie pour la justifier aux yeux de tous, tout en restant inaccessible à la culpabilité et en se donnant une singularité qui lui confère sa supériorité. (Nous pourrions aisément mettre dans cette case, Richard Gardner, fondateur du Syndrome d’aliénation parentale, que la justice aime tant utiliser pour protéger et faciliter l’accès des enfants aux pédophiles.)

Briser le «tabou» de la pédophilie: le prétexte des psychopathes pour continuer à violer des enfants en toute impunité.
N’est-ce pas Mr Cohen-Bendit, Thierry levy, Jack lang et consorts?

Par définition un tabou est quelque chose «qui serait malséant d’évoquer en vertu des convenances sociales ou morales» (définition Larousse).
Bien souvent le concept de tabou est un concept lié à la mentalité d’une époque ou d’une culture, qui varie au fil du temps, suivant le pays…
Selon Freud (qui soit dit en passant était psychopathe comme l’a démontré le célèbre expert en psychopathologie Hervey Cleckley), seuls deux tabous sont universels: le patricide et l’inceste.
Il semblerait donc qu’à certaines époques et dans certaines cultures, le cannibalisme, le meurtre, la nécrophilie et la pédophilie soient tout à fait acceptables…

La question de l’identité sexuelle se pose également.
Les pédophiles se défendent en disant «qu’ils sont nés comme cela et qu’ils n’y peuvent rien» et évoquent l’homosexualité comme exemple de sexualité non choisie (homosexuels qui a contrario vivent leur sexualité entre ADULTES CONSENTANTS).

Par contre, que les pédophiles aient choisi ou non leur sexualité n’a rien voir avec leur droit de l’exercer.
L’enfant veut plaire, être aimé, être accepté pour qui il est et pour ce qu’il est
.
Si une personne adulte, donc la référence absolue pour l’enfant, l’incite à voir un rapport, quel qu’il soit, l’enfant n’a d’autre choix que d’accepter.
Dire que l’enfant pourrait refuser équivaut à dire que la souris pourrait quant à elle refuser d’être mangé par le chat.
L’enfant ne fait pas le poids, il est manipulable mentalement et émotionnellement, c’est d’ailleurs souvent la tactique du pédophile: il gagne l’enfant, son amour et sa confiance par les sentiments.
Une fois que l’enfant est en confiance, le pédophile «propose» insidieusement (impose), puis il lui parle de «secret à partager», «d’amour spécial» que les autres ne comprendraient pas, si l’enfant résiste trop, le pédophile le menace.

Le pédophile préfère en général l’enfant mal dans sa peau, celui qui a des relations compliquées ou inexistantes avec ses parents et propose de lui donner tout ce que l’enfant n’a jamais eu…
Quel enfant refuserait?
Dès que l’enfant est touché sexuellement par un adulte (ou un adolescent), l’enfant n’est alors pas respecté, ni dans son intégrité psychologique, ni dans son intégrité physique.

L’enfant est manipulé car il n’a pas la maturité pour comprendre que cet acte est non seulement déviant et condamnable mais qu’il aura aussi de graves conséquences et répercutions sur son développement, et même si l’enfant peut paraître curieux ou intéressé, il n’est pas en mesure de comprendre ce que signifie un rapport sexuel, ni les conséquences sur sa personne.

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L’autre type de pédophile est psychopathe
Il faut d’ailleurs savoir qu’il est psychopathe avant d’être pédophile
.
L’enfant est un prétexte, ce qui compte pour lui c’est la domination de l’autre, qui se fait souvent via la violence (physique et psychologique).
Voir l’enfant souffrir et lui voler son innocence font partie intégrante du plaisir retiré par le psychopathe
, cependant la victime pourrait tout aussi bien être un homme ou une femme, le psychopathe s’en moque.
Il est donc difficile de parler d’attirance pour l’enfant dans ce cas.
Le psychopathe n’essaie même pas de se mentir à lui-même en se disant que l’enfant est consentant, car le fait qu’il ne le soit pas est ce dont il tire sa jouissance.
L’absence totale de conscience
chez le psychopathe le poussera bien souvent à filmer ses actes, qu’il s’agisse de viols, de tortures ou de meurtres.
Il filme pour plusieurs raisons: pour pouvoir visionner ses films lorsqu’il n’a pas de victime à sa portée, mais aussi car il sait que la demande est très important pour ce genre de films.
La pédophilie reste indissociable de la pédopornographie.

Les pédophiles qu’ils soient psychopathes ou non, ont tous eu recours au moins une foi dans leur vie à la pédopornographie, car la plupart soulagent leurs pulsions de cette façon.
De leurs propres aveux, les pédophiles sont avec le temps attirés par une pédopornographie de plus en plus violente et par des enfants de plus en plus jeunes.

Un pédophile interrogé par Anna Salter dans Predators, avoue qu’il était d’abord attiré par des enfants de 8 ans, mais qu’au fil du temps, cet âge a diminué jusqu’à son attirance pour des enfants de 2 ans.
Ce phénomène est tout à fait courant d’après les nombreux témoignages obtenus par l’auteure.

Psychopathes et pédophiles oeuvrent main dans la main pour trafiquer enfants et matériels pédopornographiques et en faire profiter leur cercle d’amis et de clients.

Quand on se penche de plus près sur ces réseaux, on se rend compte qu’aucun milieu n’est épargné et qu’il y a décidément beaucoup de politiciens, médecins, notables, juges, avocats, policiers, psychiatres, célébrités…
On finit même par se demander pourquoi la proportion de gens dépravés semble être si importante dans les «hautes sphères»?

 Voici une tentative de réponse:

En 1er lieu le psychopathe se contente rarement d’un petit travail discret qui rapporte peu, ces professions les attireront pour commencer.
D’autre part, le psychopathe aime profiter du «statut» et de la quasi-immunité que procurent ces professions.
Enfin, du fait même de la «respectabilité» de ces métiers, le psychopathe se voit contraint de porter un masque de normalité et aura alors besoin de s’adonner à des actes de dépravation dont l’abus d’enfants et le visionnage de films pédopornographiques pour recouvrer sa véritable nature.

La justice semble généralement être très souvent du côté des pédophiles.

Il suffit de suivre l’actualité de ces 30 dernières années et se pencher sérieusement sur le sujet pour s’en rendre compte.
Dans Programmed To Kill, David Mc Gowann déclare que le système légal, la justice/la police sont les systèmes les plus corrompus et sont littéralement infestés par les psychopathes et les pédophiles.
C’est effectivement leur technique préférée: infiltrer les services qui seraient susceptibles de leur mettre des bâtons dans les roues.

En effet, quand on y réfléchit, du fait des saisies, la police ne devient-elle donc pas la plus grande détentrice au monde de films pédopornographiques?
Faire partie du système judiciaire permet aussi de faire abandonner les poursuites contre son petit cercle d’ami et de clients.

 Les pédophiles, tout comme les psychopathes, sont experts dans l’art de se retrouver dans des positions ou professions qui leur permettront d’avoir facilement accès à leurs proies, et ce n’est pas un hasard.
D’après l’aveu des pédophiles, certaines professions sont connues dans leur milieu pour offrir un accès facile et des risques minimes.
C’est le cas par exemple, du métier de prêtre, les parents Catholiques n’attaquent que très rarement en justice les prêtres pédophiles qui ont abusé de leur enfant, et l’église catholique trouve toujours un moyen étouffer l’affaire et de régler «le problème en interne».

 D’autres métiers qui donnent un accès facile aux proies des pédophiles, moniteur de camps de vacances, professeur des écoles, entraîneur sportif, dans le scoutisme.
Les plus déviants quant à eux ouvriront des orphelinats ou des crèches
Pour en revenir à la psychopathologie des conduites criminelles, la recherche d’une «personnalité criminelle» n’a que peu de sens, tant les formes et types de criminalités sont diverses.
Ceci étant, pour les crimes spécifiques comme la pédophilie ou les meurtres en série, la notion de profil psychologique prend toute sa pertinence.

 Cette théorie est défendue par certains criminologues, et elle est toujours beaucoup utilisée dans les tests psychologiques et les grilles d’évaluations psychiatriques.

Selon les différents auteurs, la personnalité des criminels se caractériserait notamment par l’égocentrisme, l’agressivité, le besoin de domination, l’intolérance à la frustration, l’indifférence aux victimes ou encore la faiblesse du sens moral
Bizarrement, l’image d’un Manuel Valls vociférant apparaît en filigrane de cette description de la personnalité des criminels tout comme beaucoup de dirigeants de ce monde…

Les personnalités perverses et immatures

Elles sont généralement à fortes tendances schizophréniques ou paranoïaques.
Les fantasmes pédophiliques sont omniprésents dans le psychisme du sujet.
Ils se structurent à l’adolescence et perdurent.
Certains sujets participent aux réseaux de pédocriminalité et de prostitution infantile.

Les passages à l’acte sont extra ou intrafamiliaux, ils sont violents (viols, fellations obligées…)
Lorsqu’il s’agit d’un enfant de l’entourage familial, ils peuvent durer dans le temps, car le pédophile établit une emprise sur sa victime et lui impose «le secret».
Ce type de pédophile recherche uniquement la jouissance sexuelle et n’éprouve aucune culpabilité.

Les psychopathes:

Ils sont totalement dominés par leurs fixations pédophiliques compulsives.
Les sujets sont souvent d’un niveau intellectuel faible.
Leur vie familiale est également déstructurée et violente.
Ils ont fréquemment recours à la prostitution adulte ou infantile.
Au cours de leur vie, ils aggravent leurs actes pédophiliques sous l’emprise non pas de la recherche de la jouissance physique mais plutôt de sentiments mortifères et destructeurs.

Ils sont très souvent d’une grande froideur affective.
Les auteurs d’agressions sexuelles présentent de larges failles narcissiques et attendent de la mansuétude pour leur existence.
L’agresseur sexuel à le besoin irrépressible d’affirmer sa toute puissance.

En réduisant l’enfant qu’il rencontre à l’état d’une chose, il se défait de sa capacité d’empathie et peut donc prendre l’ascendant sur lui (l’autre est nié en tant que personne), de cette façon l’agresseur peut s’adonner à l’impensable sans aucun sentiment de culpabilité.

 Comment devient-on pédophile?

Des traumatismes graves tels que les abus sexuels, des carences affectives graves, de la maltraitance, entre autre, sont à l’origine de la pédophilie.
Ces traumatismes créent des défaillances dans la construction de la personnalité et des repères de l’individu.
Selon plusieurs études, entre 30% et 60% des pédophiles auraient été victimes d’abus sexuels au cours de leur enfance.

Les maladies mentales seraient en cause dans 4 à 10% des délits sexuels, notamment chez la femme pédophile (sujet que nous aborderons plus bas).

Quel est le profil d’un pédophile?

En se basant sur le «Dictionnaire de Psychologie de 1999» nous pouvons dire que la pédophilie est un «trouble présenté par des adultes, chez les hommes et les femmes, cherchant à obtenir une excitation sexuelle en ayant des relations avec des enfants, ou en s’imaginant ces relations»

Les pédophiles sont un échantillon très représentatif de la société, de toutes les catégories socioprofessionnelles, de tous les milieux.
Pour Roland Coutenceau, psychiatre, criminologue et président de la Ligue française de la santé mentale travaillant avec des agresseurs sexuels depuis des années «une minorité d’entre eux se sent coupable et serait d’accord à une prise en charge.»
La pédophilie
appartient à la catégorie des troubles de la personnalité.

Ces gens ne sont ni fous ni banalement névrosés, ce sont des sujets impulsifs, présentant des troubles du caractère, immaturité et égocentrisme.

 L’agresseur souffrant de fixant :

Le prédateur sexuel «opportuniste» motivé par le pouvoir, le contrôle et la gratification sexuel.
Le pédophile
, motivé par la gratification sexuelle avec des enfants.

L’agresseur régressif:

Il s’agit de l’agresseur qui fait preuve de peu de jugement.
Ce peut être un individu qui entretient des relations avec des élèves, croyant que son comportement est inoffensif ou acceptable parce qu’il pense que l’élève fait ce qu’il veut.
Ou encore, il peut faire preuve de mauvais jugement si, et lorsque, la bonne occasion se présente.

 L’agresseur au piètre égo:

Les délits de cette catégorie sont généralement de l’ordre du harcèlement, c’est à dire un individu qui harcèle sexuellement et dont le comportement, bien qu’il ne soit pas nécessairement criminel, est insensible et inapproprié.
Il peut s’agir, entre autres choses, de commentaires sur les attributs physiques d’un élève, de remarques suggestives ou offensantes, de propositions d’intimité physique et d’autres comportements de nature sexuelle.

Quel type d’enfant attire les pédophiles ?

Des enfants gracieux, vulnérables, fragiles et malléables attireraient particulièrement les pédophiles, autant dire que tout enfant est à risque.
Car le pédophile est dans plus de 80% des cas, une personne proche de l’enfant, et il lui est très difficile de se protéger et (quasi impossible) de dire non.
Les enfants pré pubertaires et pubères
peuvent être des victimes.
Emprise, manipulation, menaces et chantage affectif ont une place importante dans les abus sexuels.

 La femme pédophile:

Il apparaît qu’un tiers des agresseuses agissent seule, les deux autres tiers, accompagnée par un homme avec lequel elles abusent, de leur pleins gré ou sous la contrainte.
Quand ces agresseuses agissent seule, leur victime est le plus souvent masculine, tandis que la victime est bien souvent féminine quand elles co-agressent avec un homme.
Les agressions sont beaucoup plus violentes et peuvent aller jusqu’au meurtre quand elles sont perpétrées par un homme.

La figure de la femme pédophile n’est que peu visible, tant les sources sont rares, il est difficile de comprendre sa fonction sociale sans se référer à sa figure miroir : celle de l’homme pédophile largement dominante.
Les statistiques (visibles) font état d’un déséquilibre entre les hommes et les femmes auteurs de viols, harcèlement sexuel et autres agressions sexuelles sur mineur(e)s.

Dans notre société patriarcale hiérarchiquement différenciée, ou les hommes sont socialement favorisés, on trouve les conditions de possibilité d’une domination masculine qui constitue un terrain favorable à la prédominance de la pédophilie masculine.
Pour ces crimes, on estime que 2,2% à 10% (tout de même) des auteurs sont des femmes.

La fondation Jean et Jeanne Scelles situe la part des femmes entre 5% et 10%, les chiffres publiés par le ministère de l’intérieur indiquent eux qu’en 2007, 2,7% des «personnes mises en cause par réunion d’indices de culpabilité» dans les affaires de viols, harcèlement sexuels, et autres agressions sexuelles commis contre les mineurs sont des femmes (208 cas), ce chiffre est de 2,78 en 2008 (267 cas), marquant une augmentation de 28% (+4,2% pour les hommes).
Entre 2003 et 2008, les signalements d’abus sexuels envers des enfants commis par des hommes à augmenté de 27%, ceux commis par des femmes ont augmenté de 132% pour la même période.
L’augmentation significative
de mise en cause des femmes, non pas dans l’émergence d’un phénomène nouveau, mais une timide mise à mal du tabou social que représente la pédophilie au féminin.

Les résultats de diverses recherches signalent pour la plupart des femmes agresseuses sexuelles, un faible statut socio-économique, un faible niveau de qualification et peu d’éducation.
Les mariages et les grossesses sont précoces, les partenaires multiples et fréquents.

Les trajectoires personnelles sont marquées pour la plupart d’expériences précoces et continues de violences sexuelles et/ou de violences physiques.
En ce qui concerne la santé mentale, on note une prévalence de troubles dépressifs, des dépendances à des substances psychoactives, des troubles cognitifs, des troubles de la personnalité de type limite ou de type dépendante.

Les paraphilies sont rarement diagnostiquées chez ces femmes.

Notre ignorance est leur pouvoir
La peur change de camp
Honneur, Force et Courage
L’équipe Wanted Pedo

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