Il piège sa fille pour qu’elle lui envoie des photos d’elle nue

Un Américain de 41 ans s’est fait passer pour un ado sur les réseaux sociaux et a dragué sa propre fille. Il l’a convaincue de lui envoyer des photos «hot» avant d’abuser sexuellement d’elle.

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Un américain domicilié dans l’Etat de New York risque une peine de prison à perpétuité pour avoir abusé sexuellement de sa fille de 14 ans. Devant la cour du comté de Herkimer, l’homme âgé de 41 ans a plaidé coupable de pornographie infantile avant de fondre en larmes.

Le cauchemar de l’adolescente commence en septembre 2013

Le quadragénaire se fait passer pour un jeune de 16 ans sur les réseaux sociaux, et fait en sorte de «rencontrer» sa propre fille. Les deux commencent à chatter et leur relation évolue. Ils se mettent à s’envoyer des messages et à se signaler «en couple» sur le web.

Le temps passe, et l’Américain passe à la vitesse supérieure: il demande à sa fille de lui envoyer des photos de nu. Dans un premier temps, l’adolescente refuse, mais devant l’insistance de son petit ami, elle finit par s’exécuter. Se sentant mal à l’aise dans cette relation, la jeune fille tente d’y mettre un terme au mois de novembre.

Il va jusqu’à inventer un faux suicide

«Tu veux me quitter, alors envoie-moi encore des photos de nu et des gros plans et que je te laisserai partir»

lui répond son père :

«Non, je ne le ferai pas. Voilà une autre raison pour laquelle je m’en vais. Tu ne fais que parler de sexe, de sexe et encore de sexe»

lui répond l’adolescente :

Le quadragénaire menace alors la jeune fille d’envoyer ses photos hot «à son père».

«Ma vie est foutue»

Rétorque la victime. Après la rupture, l’adolescente reçoit, via les réseaux sociaux, un message envoyé depuis le compte de son ex-petit ami. Il est soi-disant écrit par la mère du jeune homme, qui lui annonce qu’il s’est suicidé. Peu de temps après, le père de l’adolescente lui annonce que son ex lui a bel et bien envoyé des photos d’elle.

Il lui explique qu’il les adore et commence alors à sexuellement abuser de sa fille. Un an après le faux suicide, la victime confie à une infirmière scolaire que son père la maltraite…

Lors de l’enquête, l’adolescente raconte à la police qu’elle a vécu une relation avec un jeune de 16 ans. Les autorités n’ont alors aucun mal à trouver la provenance des messages envoyés par le faux adolescent: ils étaient expédiés depuis le domicile-même de la jeune fille.

L’accusé risque jusqu’à 250 ans de prison.

«C’est très intense. Je renonce à beaucoup d’années de ma vie»

a-t-il déclaré au juge.

Source: http://www.20min.ch

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