Milhavet | Baisers et attouchements incestueux, 20 ans après les faits le beau-père écope de huit mois de prison avec sursis

Un sexagénaire a été reconnu coupable d’agression sexuelle incestueuse sur sa belle-fille de moins de 15 ans, pour des faits remontants de 1995 à 1998.

 

© Camille Mazoyer/PHOTOPQR/LA MONTAGNE

C’était « un rituel » pour lui. Pourtant, plus de vingt ans après les faits, cette routine « affective » d’après cet habitant de Milhavet a été jugée par le tribunal correctionnel d’Albi, jeudi 7 février. Poursuivi pour agression sexuelle incestueuse sur une mineure de moins de 15 ans, en état sa belle-fille entre 1995 et 1998, le désormais sexagénaire a été reconnu coupable.

Les faits se sont déroulés dans le cadre d’une famille recomposée. Bien qu’il se comporte sans anicroche avec son nouveau beau-fils, il établit une routine dérangeante avec sa belle-fille de moins de 10 ans. À chaque fois que sa mère n’est pas là, il lui souhaite une bonne nuit par un baiser sur la bouche.

L’homme qui n’avait aucune mention à son casier avant les faits se défend :

« C’était juste affectif. C’était une coutume entre nous car je l’ai toujours prise pour ma fille. Ce n’était pas si grave »

Pourtant, la fille devenue femme a tout de même jugé bon de porter plainte, en 2017, pour ces écarts. Pour elle, « c’était un vrai baiser ». L’individu aurait même été plus loin parfois, avec des caresses déplacées, des attouchements.

Des faits qu’il nie :

« Je reconnais les bisous mais le reste, c’est faux ! Elle venait vers moi pour demander ces baisers, pour faire comme les grands »

Un discours que le reste de la famille, dont la mère de la victime, croit depuis des années. Mais que le tribunal a du mal à comprendre. Le juge questionne, mais l’accusé ne fournira pas de réponse :

« C’était vous l’adulte. Et pourquoi ne le faire que quand sa mère n’était pas là ? »

L’aspect affectif défendu par le beau-père ne parvient d’ailleurs pas à convaincre le tribunal correctionnel d’Albi. L’homme écope de huit mois de prison avec sursis. En plus de cette peine, il est également désormais inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijaisv).

 

source : ladepeche.fr

Source(s):