Belgique | “Il a même osé déclarer que tout ce qu’il lui a fait, elle le voulait bien”
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 27/04/2017
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Le paternel a abusé d’une fillette tandis que le fils collectionnait les images pédopornographiques.
Un père tripoteur et son fils mateur qui comparaissent simultanément devant le tribunal : c’est quasi inédit dans l’historique judiciaire de Charleroi. Mario, le patriarche, est en aveux d’avoir commis des attentats à la pudeur sur sa petite voisine de 7 ans.
À l’époque, il habitait dans le même immeuble que les parents de l’enfant, à Gilly. Après 30 ans d’amitié, ces derniers avaient toute confiance en lui et lui confiaient parfois la garde de la petite. Et Mario en a profité pour assouvir ses pulsions les plus perverses…
“Lorsqu’il se trouvait seul avec elle, il lui caressait et lui léchait le sexe”, a expliqué Me Khoulalène, l’avocat des parents. “Son comportement a détruit cette famille, et surtout, brisé psychologiquement cette petite fille qui devra vivre avec ça toute sa vie. Il a même osé déclarer que tout ce qu’il lui a fait, elle le voulait bien.”
Après avoir stoppé ses méfaits durant quelques mois, Mario est revenu à la charge, alors que la fillette venait d’atteindre l’âge de 11 ans.
Toujours rongé par ses démons, le quinquagénaire lui a déclaré qu’il aimerait “lui faire à nouveau des caresses” tout en lui proposant de l’argent. Cette fois, l’enfant s’est confiée à sa maman qui a immédiatement déposé plainte.
Des perquisitions ont été menées au domicile de Mario et, sur le PC de son fils Séverino, les enquêteurs ont découvert 20.000 photos à caractère pédopornographique, ce qui lui a aussi valu des poursuites.
Ce mardi, père et fils ont exprimé leur honte et leurs regrets devant le tribunal. Mais le parquet a requis une peine de 5 ans avec sursis probatoire, dont trois années fermes, contre le premier, et de 30 mois avec sursis probatoire pour le fils.
Me Mayence, conseil du père, a concédé que son client n’avait aucune excuse avant de préciser que Mario avait déménagé immédiatement, commencé l’indemnisation de la victime et entamé un suivi psychiatrique pour soigner sa déviance.
Me Bruno , qui défendait le fils, a quant à lui sollicité la suspension probatoire pour son client qu’il décrit comme un garçon isolé, sans vie sociale, qui s’est mis à télécharger du porno avant de glisser irrémédiablement vers les tréfonds les plus pervers d’Internet.
Source : dhnet.be
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