Bas-Rhin | Un professeur de théologie condamné pour détention d’images pédopornographiques

Un professeur en théologie, ancien pasteur détient des milliers de fichiers pédopornographiques

L’individu présenterait «un faible risque de récidive» selon son avocat.

Le tribunal correctionnel de Saverne a condamné un professeur de théologie strasbourgeois à un an de prison ferme pour la détention de millions vidéos et images pédopornographiques

Un enseignant de théologie protestante à Strasbourg et Oxford a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin) à un an de prison ferme pour détention de plusieurs milliers de vidéos et images pédopornographiques, d’après l’AFP.

Aucun mandat de dépôt n’a été prononcé contre cet ancien pasteur belge de 61 ans, domicilié dans la région de Saverne et qui a reconnu les faits, a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Saverne, Philippe Vannier.

La peine de prison de ce théologien qui enseigne à la faculté de théologie protestante de Strasbourg ainsi qu’à Oxford, jusque-là inconnu de la justice, sera “aménageable” par le juge d’application des peines, a-t-il ajouté.

Le tribunal, qui a largement suivi les réquisitions du parquet, a également prononcé à son encontre une obligation de soin de trois ans ainsi qu’une inscription au fichier des délinquants sexuels, a précisé M. Vannier.

Interdiction d’exercer sa fonction professionnelle

Il lui est également “interdit d’exercer des fonctions qui le mettent habituellement en contact avec des mineurs“, a encore indiqué le magistrat, selon lequel le parquet de Saverne “va aviser le recteur” de l’académie de Strasbourg de cette condamnation.

Selon une source judiciaire, le sexagénaire n’avait pas encore décidé vendredi après-midi s’il faisait ou non appel.

Jugé en comparution immédiate, ce père de quatre enfants comparaissait pour avoir téléchargé, entre 2014 et mai 2020, un millier de vidéos et 27 000 images à caractère pédopornographiques.

Certaines images évoquaient “des scènes de viols”, a expliqué M.Vannier.

« Peu de risque de récidive »

Selon une source judiciaire, ses téléchargements fréquents avaient fini par être remarqués par les policiers du laboratoire d’investigation opérationnelle du numérique (LION) de Strasbourg, spécialisé dans la cybercriminalité.

Selon les DNA, l’homme a évoqué à la barre

“un jardin secret, en contradiction avec (lui)-même”

reconnaissant être tombé dans un engrenage.

Son avocate, Me Géraldine Gostel, avait demandé que son client ne soit pas incarcéré, en insistant sur le fait qu’il avait consulté “de son plein gré” un psychiatre et qu’il présentait “peu de risque de récidive”.

source : ouest-france

Source(s):