Grand-Quevilly | Clémence de la part du tribunal. L’homme sera condamné à du sursis pour avoir agressé sexuellement une jeune fille de 13 ans

Un homme condamné à du sursis pour agression sexuelle

Attention Danger Pédocriminel en liberté !

Atteint de dyspraxie, le prévenu a été condamné à du sursis pour avoir caressé une de ses connaissances âgée de 13 ans. Le tribunal a fait preuve de clémence envers le prévenu.

« Je ne lui ai rien fait, je lui ai juste touché les seins ! »

C’est en ces termes que le prévenu, qui comparaissait devant le tribunal correctionnel de Rouen pour agression sexuelle, le mercredi 5 février, a reconnu les faits auprès de la police.

Cette déclaration et la maladresse qu’elle dévoile, mettent à nu la personnalité du jeune homme.

Le prévenu, alors âgé de 18 ans, est accusé d’avoir embrassé et caressé à plusieurs reprises, et sans son consentement, une adolescente âgée de 13 ans, le 27 avril 2017, au Grand-Quevilly.

C’était une de ses connaissances et ce jour-là, il avait décidé d’aller la chercher à la sortie du collège, avant de l’emmener dans les bois.

Il lui alors fait des « baisers sur la bouche avec la langue » à deux reprises, et lui « a passé la main sous sa brassière », selon la déposition de la victime.

Une démarche impromptue qui a surpris l’adolescente et qui justifie la qualification d’agression sexuelle, estime la procureure.

À la barre, visiblement impressionné, tête baissée et regard fuyant, le jeune homme a opposé un mutisme obstiné à l’énergique président Noirez. Sans en avoir référé à son avocat, il a débuté le procès en annonçant qu’il souhaitait garder le silence.

L’avocat a pointé du doigt la personnalité du prévenu, en difficulté dans les relations sociales. Il a qualifié son geste de « profondément déplacé », en arguant qu’à aucun moment il n’avait « voulu agresser pour agresser ».

Il n’a pas manqué de rappeler les précisions apportées par la victime dans sa plainte.

« Il s’est arrêté quand je lui ai demandé », avait-elle notifié aux policiers.

Le ministère public a tenu compte de la personnalité du prévenu, atteint de « dyspraxie » d’après l’examen psychiatrique.

La procureure a requis dix mois de prison avec sursis, avec mise à l’épreuve, en admettant que l’accusé pouvait ne pas connaître l’âge de sa victime.

Au regard de ces circonstances, le tribunal a fait preuve de clémence à l’égard du prévenu.

Il a reconnu une altération du discernement au moment des faits. Sous l’œil de ses deux parents venus braver les débats.

Le jeune homme a écopé de six mois de prison avec sursis, assortis de 700 € de dommages et intérêts.

Il est désormais inscrit pour le restant de ses jours sur le fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles.

 

Source : paris-normandie.fr

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