Draguignan | Dénoncé par ses filles, un prédateur sexuel depuis 30 ans rattrapé par la justice
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 24/09/2018
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Il est venu libre à l’audience du tribunal correctionnel de Draguignan, pour des faits d’agressions sexuelles et de corruption de mineures qu’il contestait.
Antoine avait pourtant un casier judiciaire vierge. Mais il avait aussi un long passé de prédateur sexuel familial. En ont témoigné deux de ses filles, âgées de 45 et 48 ans.
Elles ont livré à la barre des récits bouleversants sur ce qu’elles avaient subi à l’enfance, dans les années soixante-dix.
Elles ont décrit des viols au long cours, qu’elles n’avaient jamais réussi à dénoncer alors, et qui sont aujourd’hui prescrits.
“Il a dû faire d’autres victimes. Je témoigne pour que ça s’arrête enfin“, a dit l’aînée.
“Il nous a bousillées. C’est un violeur“, a conclu sa cadette.
Des faits commis entre 2009 et 2012
Les faits pour lesquels Antoine comparaissait concernaient les petites-filles de sa compagne actuelle, qui avaient dénoncé des attouchements subis entre 2009 et 2012.
Cette procédure avait été longue, le dossier s’étant égaré un moment entre les parquets de Toulon et de Draguignan.
Raison pour laquelle les plaignantes, désormais majeures, n’avaient pas eu le cœur de venir à l’audience, comme l’a expliqué leur avocate.
Face au procureur qui a requis une peine adaptée “à la multiplicité des victimes d’un prédateur qui est passé à travers les mailles du filet“, la défense a plaidé la relaxe, au motif que “la parole des enfants ne peut pas tenir“.
On ne pouvait, selon elle, accorder de crédit aux témoignages des filles d’Antoine.
Source : Var Matin
NDWP : Mais bien-sûr … “la parole de l’enfant ne peut pas tenir”, mais celle d’un pédocriminel si ?! Toujours aussi insupportables les plaidoiries de la défense.
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