Vannes | L’inspecteur de l’Aide Sociale à l’Enfance mis en examen pour viol sur une mineure a été incarcéré

Vendredi dernier, un inspecteur de l’Aide Sociale à l’Enfance du conseil départemental du Morbihan a été incarcéré. Mis en examen en juillet dernier pour viol sur une mineure, il n’a pas respecté son contrôle judiciaire.

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Le 20 juin dernier, un inspecteur de l’Aide Sociale à l’Enfance du département du Morbihan était mis en examen pour viol sur une jeune fille mineure.

Il était également poursuivi également pour harcèlement sexuel sur quatre autres jeunes mineures pour des faits remontant à l’année dernière.

Ce vendredi 7 septembre, l’homme de 44 ans a été placé sous mandat de dépôt. Le parquet de Lorient confirme que “son contrôle judiciaire a bien été révoqué pour non-respect de ses obligations”.

Des contacts avec les victimes

Selon nos informations, l’homme serait notamment entré en contact avec une ou plusieurs de ses victimes, ce qui lui était formellement interdit.

Suite à sa mise en examen, cet inspecteur avait été placé sous contrôle judiciaire : il lui était interdit d’entrer en contact avec les plaignantes ainsi qu’avec toute personne exerçant à l’Aide Sociale à l’Enfance ainsi que tous les membres du service de la direction des affaires sociales du département. De même, il lui était interdit de se livrer à toute activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact avec des mineurs.

Le conseil départemental du Morbihan nous a confirmé ce jour qu’il se constituait bien partie civile dans cette affaire comme il l’avait envisagé. Le département avait suspendu cet inspecteur (en service depuis 2014) dès connaissance des faits, début avril.

Viol et agressions sexuelles

L’homme, l’un des cinq inspecteurs de l’Aide Sociale à l’Enfance du département, est accusé de viol sur une jeune fille mineure de plus de 15 ans “commis par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction”.

Il est poursuivi également pour harcèlement sexuel à l’encontre de quatre autres jeunes mineures ainsi que pour des “appels malveillants réitérés” envers deux de ces jeunes victimes.

Source : france3

Actualisation du 05/02/20

Poursuivi pour viol sur une mineure et harcèlement sexuel sur quatre autres adolescentes de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) qu’il suivait, un ancien inspecteur du Département a été placé en détention, mardi 28 janvier, pour de nouveaux faits.

Un ancien gendarme reconverti dans l’Aide sociale à l’enfance du Morbihan (ASE) a été placé en détention provisoire, en fin de journée, mardi 28 janvier, par un juge des libertés et de la détention de Lorient.

Une incarcération qui fait suite à la mise en examen qui venait de lui être signifié par un juge d’instruction lorientais, pour violences sur conjoint et viol.

Il a été écroué dans la foulée, à la prison de Nantes.

À l’origine de son incarcération de nouveaux faits de violences et de viols dénoncés par sa compagne.

Remis en liberté fin 2018

Des faits qu’il aurait contestés, lors de son passage devant le juge des libertés et de la détention et qui dateraient du dernier week-end de janvier.

De nouveaux faits qui interviennent un an et demi après qu’il a été remis en liberté, pour d’autres faits à connotation sexuelle.

Des dénonciations qui lui valaient d’être mis en examen pour viol sur une mineure et d’être aussi poursuivi pour harcèlement sexuel par quatre autres adolescentes qu’il suivait dans le cadre de ses fonctions à l’Aide sociale à l’enfance.

Révoqué de l’ASE fin 2018

À la suite de sa première mise en examen, en juin 2018, l’inspecteur de l’ASE qui a exercé de nombreuses années dans la région lorientaise, avait été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec les victimes.

Contrôle judiciaire qu’il avait enfreint, ce qui s’était soldé, pour lui, par une incarcération en septembre 2018.

Après trois semaines de détention provisoire, l’ancien gendarme de 46 ans, domicilié dans l’est du Morbihan avait été remis en liberté.

S’en étaient suivi son passage en conseil de discipline puis sa révocation des services de l’ASE, fin 2018.

C’est donc dans un contexte d’instruction toujours en cours pour cette première série de faits, qu’interviennent ces nouvelles dénonciations qui lui valent d’être désormais écroué à Nantes.

Source : Le Télégramme

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