Essonne | Quatre tentatives d’enlèvement d’enfants devant leur école, depuis janvier

Ni la police, ni le Conseil départemental n’ont pour l’heure annoncé de mesures particulières pour les jours à venir

Nouvelle grosse frayeur. Mercredi 2 mai, aux alentours de midi, un enfant de trois ans aurait failli être enlevé par un homme devant son école maternelle de Brétigny-sur-Orge, rapporte Le Parisien.

Devant l’émoi suscité par cet événement sur les réseaux sociaux, la mère de l’enfant s’est décidée à déposer plainte. Le ravisseur présumé n’a pas encore été identifié.

Il s’agirait de la quatrième tentative d’enlèvement devant une école depuis le début de l’année dans l’Essonne.

Les faits

Mercredi, il est 11h30 devant la maternelle Jean-Macé. Une maman discute avec une autre mère pendant que son fils joue derrière elle :

“Elle se retourne, un homme avait attrapé le bras du petit”, affirme un parent d’élève au Parisien.

Surpris, l’homme prend alors la fuite à grandes enjambées. Les parents d’élèves ont cependant eu le temps d’apercevoir le fuyard, et une description précise est assez vite donnée à la police, que les deux mamans ont contactée.

La famille du garçonnet, sous le choc, refuse dans un premier temps de déposer plainte. Avant de se raviser un peu plus tard.

Le maire UDI de Brétigny, Nicolas Méary, a annoncé de son côté “mettre les moyens en place pour surveiller les entrées et sorties, sans attendre.” Il précise cependant :

“Toutes les hypothèses ne sont pas exclues, il pourrait s’agir d’un malentendu. Et il ne faut pas céder à la panique. On va attendre d’en savoir davantage.”

Des précédents évoqués dans le département

Cette affaire en rappelle plusieurs autres survenues depuis le début de l’année dans le département, sans que les faits ne puissent être formellement établis ni reliés entre eux.

Fin janvier, une adolescente de 13 ans racontait avoir échappé de peu à un rapt à la sortie de son collège de Corbeil-Essonne. Elle aurait été aidée par une passante ayant assisté à la scène. Un signalement a été donné et l’enquête est en cours.

Le 22 mars, c’est une fillette de 7 ans qui aurait évité le pire lors d’une course d’orientation à Villebon-sur-Yvette. Aucun adulte n’a assisté aux faits décrits. Les enquêteurs ont appelé à ne pas céder à la psychose.

Enfin le 30 avril, un garçon de dix ans a affirmé que des hommes à bord d’une camionnette blanche l’avaient incité à monter avec eux aux alentours de Yerres. Son témoignage est pris au sérieux par la police nationale, bien que les images de vidéosurveillance de la ville n’aient à ce jour pas confirmé l’information.

Ni la police, ni le Conseil départemental n’ont pour l’heure annoncé de mesures particulières pour les jours à venir.

Source : sudouest