La Réunion | Des jumelles de 13 ans victimes de l’ex-compagnon de leur mère.
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 26/06/2017
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Un second procès de pédophiles cette semaine:
Lundi 26 et mardi 27 juin.
En février 2015, le parquet de Saint-Pierre recevait de multiples plaintes à caractère sexuel de la part de deux sœurs jumelles âgées de 13 ans.
Parmi les plaintes déposées, l’une mettait en cause l’ex-compagnon de leur mère.
L’une des deux sœurs expliquait que le soir du réveillon de Noel 2014, sa mère ayant quitté la soirée suite à une dispute, son petit frère, sa sœur et elle-même avaient été hébergés dans la maison familiale de leur beau-père.
Tout le monde aurait été installé dans la même pièce.
Durant la nuit, il serait venu la rejoindre, il lui aurait alors imposé des attouchements et une relation sexuelle complète.
Des agressions qu’il aurait aussi pratiquées sur sa sœur jumelle durant la même nuit.
Elle ajoutait que, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2015, alors qu’elle avait fugué de chez sa mère, elle avait été récupérée par l’accusé qui l’avait amenée chez lui (le couple étant séparé depuis quelques jours).
Encore une fois, il lui aurait imposé des attouchements ainsi qu’une relation sexuelle.
Elle décrivait aussi de nombreuses agressions sexuelles durant l’absence de sa mère ou encore lors d’un déménagement.
Des déclarations corroborées par sa sœur jumelle, elle aussi ayant subi les agressions de leur beau-père.
Durant l’instruction, l’une des deux jeunes filles va cependant reconnaître qu’elle était “amoureuse” de son beau-père.
De plus, l’ADN de l’accusé, mélangé à un ADN féminin, était retrouvé à l’intérieur d’un string de l’une des victimes.
Durant l’enquête, le parquet était saisi d’une nouvelle plainte émanant cette fois d’une ancienne compagne de l’accusé.
Elle expliquait qu’après deux ans de vie commune, elle avait décidé de le quitter à cause de ses violences physiques et sexuelles.
Puis, alors que le couple s’était séparé, il était parvenu, un jour, à s’introduire chez elle.
Elle racontait que, totalement ivre, il lui avait imposé une relation sexuelle avant qu’elle ne parvienne à prendre la fuite.
Placé en garde à vue, l’homme de 32 ans au moment des faits, a nié l’ensemble des faits reprochés.
Mais alors que l’enquête se poursuivait, le trentenaire prenait la poudre d’escampette pour rejoindre un frère résidant en métropole, avec lequel, il n’avait plus de contacts depuis des années.
Un départ considéré par les magistrats comme une fuite.
C’est donc en son absence qu’il était mis en examen pour viol sur conjoint, viols sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité.
De plus, le magistrat instructeur délivrait un mandat d’arrêt.
En décembre 2015, il était interpellé par les forces de l’ordre en métropole et rapatrié à La Réunion. Le 21 décembre, il est incarcéré.
Défendu par Me Ahmed Ben Ali, le trentenaire encourt jusqu’à 20 années de réclusion criminelle.
Les victimes seront assistées par Mes Amel Khlifi-Ethève et Brigitte Hoarau.
Source: clicanoo.re
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