Rozoy-le-Vieil | Les parents d’élèves se mobilisent contre le retour de l’employé municipal violeur

MAJ du 27/06/17

Hier matin, à Rozoy-le-Vieil, petit village du Montargois, l’employé municipal, condamné en 2014 pour pédophilie, n’a pas repris son travail.

Comme il s’y était engagé devant le maire, l’employé municipal a définitivement renoncé à sa décision de retrouver, à la mairie, le poste auquel il était affecté avant sa condamnation à plusieurs années de prison pour agression sexuelle sur mineur.

Informés par leurs délégués de la dissipation des craintes qui les avaient amenés à manifester le 30 mai, les parents d’élèves étaient peu nombreux, ce lundi matin, devant l’école.

Les quelques mères de famille ne cachaient pas leur satisfaction.

« Je suis rassurée », insiste l’une d’elles. « Même s’il est vrai que je ne m’attendais pas à le voir ce matin. Tous les doutes, maintenant, sont levés. » Une autre se disait également « rassurée » et ajoutait : « La mairie nous avait dit qu’il ne reviendrait pas. Je constate ce matin qu’elle ne nous a pas menti. »

Les institutrices avaient le sourire et se félicitaient de cette sérénité retrouvée.

L’employé municipal aurait clairement signifié au maire qu’il n’envisageait plus de travailler pour la commune et qu’il s’était mis à la recherche d’un autre poste dans la fonction publique territoriale.

Pour l’heure, il serait en arrêt maladie et ne percevrait aucune rémunération de la mairie.

Source : La Rep


Article du 26/05/17

L’agent communal condamné pour agression sexuelle sur mineurs renonce à son travail

Rozoy-le-Vieil
Rozoy-le-Vieil

Les parents d’élèves de Rozoy-le-Vieil, un petit village du Montargois, se mobilisent pour que l’employé municipal, condamné en 2014 pour agression sexuelle, ne reprenne pas son travail le 26 juin.

Le retour d’un agent communal condamné pour agression sexuelle sur mineurs inquiète les parents

Après s’être réunis samedi, ils organiseront une manifestation, devant l’école, le mardi 30 mai.

Une école qui se trouve juste à côté de l’atelier municipal où doit se rendre l’employé.

Alors qu’il a l’interdiction, dans son suivi socio-judiciaire, de paraître aux abords d’un lieu fréquenté par des mineurs…

Mardi après-midi, au tribunal de Montargis, l’employé s’est présenté devant la Juge d’application des peines (JAP) qui l’avait convoqué.

Il lui a indiqué qu’il n’avait pas l’intention de reprendre son activité.

“Maintenant, il faut qu’il tienne ses engagements avec la mairie, son employeur, et déterminer le cadre administratif“, souligne Sébastien Gallois, procureur de la République à Montargis.

“Un entretien rapide employeur-employé permettrait de manifester de nouveau ses intentions. Si tel n’était pas le cas, le maire nous le signalerait et nous prendrions des mesures complémentaires et plus rigoureuses.”

Pour ce qui est du cadre administratif, il va falloir faire avec les statuts de la fonction publique territoriale.

Une solution pourrait être que l’employé ne démissionne pas mais qu’il n’exerce pas ses fonctions, tout en touchant une indemnisation.

Source : La République


Article du 14/06/14

Montargis: Un homme condamné pour agression sexuelle sur mineurs

Mis en examen pour agression sexuelle sur mineurs, Christian, est condamné à trois ans de prison ferme pour agression sexuelle sur mineurs.

 

« Protéger la société d’un dangereux pédophile », c’est la réquisition du procureur du Tribunal Correctionnel de Montargis contre Christian, 52 ans, accusé d’agression sexuelle sur mineurs.

Le prévenu, ancien cantonnier de Rozoy-le-Vieil, s’est défendu, ce mercredi, d’avoir abusé de deux mineurs, une fille de 14 ans et un adolescent de 15 ans. Les faits remontent à fin 2011, Christian aurait profité de l’absence de la maman pour se livrer à des attouchements dans sa  caravane installée dans le jardin de sa propriété, à Saint-Hilaire-les-Andrésis.

Un témoignage glaçant des enfants, tous deux présents pendant l’audience, et un rappel du président du tribunal sur la situation de Christian vont sceller son sort. En effet suite à des plaintes de parents,  il fait l’objet d’une interdiction de fréquenter les abords de l’école suite à la distribution de bonbons et de pièces de monnaie.

Après délibération, le prévenu est condamné à 3 ans de prison ferme, interdiction de se présenter aux abords d’un établissement scolaire et inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

Source: Oloing

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