Canada | Une ado poursuivie par un homme nu a eu très peur
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 16/05/2017
- 00:00
Une adolescente de 13 ans a eu la peur de sa vie alors qu’un homme nu s’est mis à courir derrière elle dans le stationnement d’un aréna de Saint-Hyacinthe samedi soir.
Kéliane Boucher, 13 ans, revenait de la Maison des jeunes pour aller souper chez elle lorsqu’elle a senti une présence derrière elle.
Elle s’est retournée et a vu un homme dans la soixantaine à une dizaine de mètres derrière elle. Il n’était vêtu que d’une chemise déboutonnée et n’avait pas de pantalons.
La jeune fille a alors appelé sa mère avec son cellulaire. Elle a crié «Maman! Maman! Un monsieur tout nu me poursuit, j’ai peur».
En panique, sa mère, Marie-Ève Boucher, a alors demandé à son conjoint, Éric Gauvin, d’aller à sa rencontre.
«J’ai eu la peur de ma vie quand je l’ai entendue crier au téléphone, je lui ai demandé de rester avec moi et de courir le plus vite possible», a raconté Marie-Ève Boucher, encore ébranlée par les événements.
À un moment donné dans sa fuite, la jeune fille a perdu l’individu de vue, ce qui l’a fait paniquer encore davantage.
Elle s’est dite effrayée à l’idée que son poursuivant s’en prenne à elle sans qu’elle puisse le voir surgir.
«Je le cherchais et je ne le voyais plus, j’avais peur qu’il se cache pour me surprendre», a-t-elle renchéri.
L’adolescente a finalement aperçu la camionnette du conjoint de sa mère arriver devant elle. Elle a embarqué dans le véhicule.
Ils sont alors partis à la recherche de l’exhibitionniste.
Ils ont fini par retrouver le suspect, qui se masturbait dans les escaliers du Centre culturel de Saint-Hyacinthe.
Éric Gauvin serait sorti de sa voiture pour discuter avec l’individu. Il lui aurait demandé de se rhabiller et de quitter l’endroit.
«Je me suis empressé d’appeler la police et, au moment où j’ai tourné les yeux, il avait pris la fuite», a expliqué M. Gauvin.
Pas une première
Selon les policiers qui ont pris la déposition de Kéliane, cela ne serait pas la première fois qu’un tel événement arrive dans ce secteur.
«Ils ont précisé qu’il y avait eu deux ou trois plaintes comme celle de ma fille récemment, c’est inquiétant qu’il soit toujours en liberté», a avoué Mme Boucher.
La Sûreté du Québec a confirmé qu’il y avait eu plus d’une plainte à ce sujet. Il est toutefois impossible de savoir si les événements sont liés entre eux.
Source : journaldemontreal.com
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