Lyon | Jumeaux accusés de pédophilie, “Bassem Braiki” mis en examen.

Après la diffusion d’une vidéo et d’une photo accusant deux frères jumeaux de pédophilie, Bassem Braiki et la mère du collégien ont été mis en examen.

Bassem Braiki, le blogueur de Vénissieux qui avait diffusé une vidéo mettant en cause deux Lyonnais pour des actes présumés de pédophilie ( Le Progrès de samedi) a été mis en examen mardi, en fin d’après-midi, pour “complicité de violences par incitation par voie électronique”.

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Bassem Braiki a déjà été condamné trois fois par la justice. Photo DR

 

La mère du collégien, qui avait posté une photo des jumeaux, fait l’objet des mêmes poursuites. Les deux ont été placés sous contrôle judiciaire.

Le Vénissian et celle qu’il avait filmée devant le domicile des présumés pédophiles avaient été auditionnés vendredi au commissariat du 9e arrondissement, après la plainte pour diffamation des deux frères, des Iraniens habitant à Vaise.

Point de départ de l’histoire : un collégien raconte à sa mère qu’il a été suivi dans une ruelle et qu’un homme lui a couru après. Le lendemain, il accuse les deux frères qui “zonent” près de la gare de Vaise. Il reviendra sur ses déclarations devant les policiers.

Le 16 novembre, sa mère et une amie coincent l’un des deux, dans son allée. Les explications se transforment en insultes et en bousculade. L’amie prend une photo d’eux en douce et la file à sa copine, qui la poste sur Facebook avec cette phrase : « Voilà les pédophiles qui suivent des enfants, dont mon fils ».

La mère contacte ensuite Bassem Braiki et lui fait part de ses craintes. Braiki qui n’en est pas à sa première vidéo accusatrice, embraye et balance son film sur Facebook. La mèche est allumée et se propage comme une traînée de poudre sur le web.

Le jour-même, le 17, trois individus agressent un des deux frères et le frappent. Il a subi six jours d’ITT (incapacité totale de travail).

Le 19, Braiki fait son mea culpa devant sa caméra et appelle

« tous les jeunes à laisser tranquilles les deux frères ». « Que ça me serve de leçon », dit-il (presque) la main sur le cœur.

La justice n’en a cure et le place lundi en garde à vue ainsi que la mère justicière et sa copine paparazzi. Cette dernière est ressortie libre. Les deux autres ont déclaré aux enquêteurs de la BDPF (brigade protection de la famille) qu’ils n’avaient pas mesuré la portée de leurs actes.

Source : http://www.leprogres.fr

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