Alençon | Le PCF retire son investiture à son candidat condamné pour pédophilie
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 21/03/2015
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Le PCF retire son investiture à son candidat condamné pour pédophilie
Cet éducateur de 41 ans avait été condamné en mars 2014 par le tribunal correctionnel d’Alençon (Orne) à 2 ans de prison pour des faits de pédophilie.
Il a, depuis, l’interdiction de travailler avec des mineurs et a été enregistré au fichier des délinquants sexuels.
Même s’il a fait appel de cette décision, Jean-Pierre Sauvage, qui se présentait en binôme avec Fabienne Bellay, avait reconnu à l’audience les faits d’attouchement commis sur des garçons âgés de 11 à 15 ans.
Jean-Pierre Sauvage ne sera pas le candidat officiel du Parti communiste français (PCF) dimanche, lors du premier tour des élections départementales en Essonne sur le canton de Draveil.
C’est la décision prise ce vendredi par la fédération de l’Essonne. Cet éducateur de 41 ans avait été condamné en mars 2014 par le tribunal correctionnel d’Alençon (Orne) à 2 ans de prison pour des faits de pédophilie. Il a, depuis, l’interdiction de travailler avec des mineurs et a été enregistré au fichier des délinquants sexuels. Même s’il a fait appel de cette décision, Jean-Pierre Sauvage, qui se présentait en binôme avec Fabienne Bellay, avait reconnu à l’audience les faits d’attouchement commis sur des garçons âgés de 11 à 15 ans.
Des faits révélés à notre quotidien jeudi soir par une source assurant être “étrangère au monde politique”. Après vérifications ce vendredi matin, le PCF a eu confirmation de cette situation. A 48 heures du premier tour du scrutin, le choc est terrible dans les rangs communistes.
« Je suis abasourdi, choqué, et bouleversé par ce que je viens d’apprendre », expliquait ce vendredi en fin de matinée Philippe Camo qui assure que « jamais » Jean-Pierre Sauvage n’avait évoqué avec lui sa condamnation pour pédophilie. Pour le patron des communistes en Essonne, il est « évident » que le quadragénaire en question n’est « plus » le candidat du PCF.
« Nous sommes en train de voir avec la préfecture s’il est techniquement possible de ne pas acheminer les bulletins de vote. Mais il est clair et net qu’il n’est absolument plus notre candidat. C’est moralement et politiquement impensable même s’il a fait appel de sa condamnation ».
Philippe Camo précise que,
« le PCF aurait eu la même position sur n’importe quel canton. Le fait que ce soit à Draveil, où l’on prône la moralisation de la vie politique, est d’autant plus incroyable. »
De son côté, Jean-Pascal Bonsignore, responsable de la section locale du PCF, s’est entretenu ce matin en tête à tête avec le désormais ex-candidat du parti.
« Il m’a avoué cette condamnation et a reconnu qu’il aurait dû en parler bien avant, confie-t-il. En connaissance de cause, nous n’aurions bien sûr pas validé une telle candidature. Ces faits me bouleversent d’autant plus que je le connais depuis deux ans. Il a fait campagne à mes côtés lors des municipales de l’an dernier et rien dans son attitude au quotidien ne laissait supposer un comportement déviant. »
Source: http://www.leparisien.fr/
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