Sauvian | Un septuagénaire accusé d’agression sexuelle sur sa petite-nièce

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“Ce n’est pas juste un dérapage”
Devant le tribunal correctionnel de Béziers, ce lundi 6 février, un septuagénaire comparaissait pour une agression sexuelle sur sa petite-nièce de 12 ans. Il a écopé d’un suivi socio-judiciaire pendant 3 ans et d’indemnités de 3500 € à payer à la victime et sa famille au titre du préjudice moral.

Le visage déconfit, visiblement très ému et les mains tremblantes, le prévenu s’avance à la barre, ce lundi 6 février, devant le tribunal correctionnel de Béziers.

Ce septuagénaire, qui réside à Sauvian, comparaît pour une agression sexuelle sur sa petite-nièce, la petite-fille de sa sœur, âgée de 12 ans au moment des faits.

“J’ai trop honte”

Les faits justement se sont déroulés en juillet 2021, à la faveur d’un repas, sur une place de Sauvian proche de la maison du retraité.

À la fin du repas, la petite-fille s’est retrouvée sur les genoux du vieux monsieur.

Le Sauviannais glisse tant bien que mal :

“Quand elle s’est relevée, je l’ai retenue, j’ai eu des mauvaises pensées…

Je ne pense pas avoir touché son sexe sur la place, je n’en ai aucun souvenir, je suis désolé”

Des mains sur ses seins, par-dessus le tee-shirt, ou sur sa culotte sont aussi évoquées par le tribunal.

Les mots “attirance malsaine”, “pulsion”, sont prononcés.

Le prévenu répète :

“J’ai trop honte”

“Ce n’est pas juste un dérapage”

Après cette soirée, la petite-fille parlera à son demi-frère et à son père.

L’avocate de la jeune victime plaidait :

“Après les faits, elle a été suivie par un psychologue puis un psychiatre, elle a des idées suicidaires”

“Il y a eu des conséquences, et elles s’inscriront dans le temps.

Ce n’est pas juste un dérapage, on oublie et on passe à autre chose…”

3 500 € au titre du préjudice moral

Le parquet soulignait le caractère “isolé” de cette agression néanmoins “gravissime” car de nature à perturber la construction de la vie de jeune fille de la victime.

Et d’ajouter :

“La reconnaissance des faits me fait croire à un risque de récidive moindre et cela va être le sens de la peine que j’entends requérir”

C’est donc une peine de suivi socio-judiciaire qui sera demandée puis décidée par le juge.

Un suivi pendant 3 ans avec un an de prison en cas d’inobservation.

Déclaré coupable, le retraité, désormais coupé d’une partie de sa famille, devra se faire soigner et a interdiction d’entrer en contact avec sa nièce et sa petite-nièce.

Il devra payer 2500 € à la petite-fille et 1000 € à sa mère au titre du préjudice moral (deux fois moins en tout que les sommes requises par le parquet) plus 2750 € pour financer les soins futurs de la victime.

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