Toulouse | Un trentenaire suspecté d’appartenir à un réseau pédo national arrêté

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Il propose sur des forums des échanges de fillettes, des enlèvements et des viols collectifs
Le suspect échangeait régulièrement des photos avec d’autres hommes.
Un Toulousain vient d’être mis en examen et incarcéré pour “agressions sexuelles sur mineurs”,”enregistrement, détention et diffusion d’images pornographiques de mineurs”. Les gendarmes de la brigade de recherches de Toulouse le suspectent d’appartenir à un réseau national de pédophilie.

Un Toulousain de 39 ans vient d’être mis en examen et incarcéré.

Les gendarmes le suspectent d’appartenir à un réseau national de pédocriminels.

Il proposait de louer des gîtes pour abuser de fillettes.

Ces gîtes, factuellement, ont été loués.

Etait-ce des lieux de réunion pour pédomanes dans le but de violer des enfants ?

Une de ses anciennes compagnes, qui lui aurait fourni plusieurs clichés de ses propres filles sous la douche, est également mise en examen.

Cette mère de famille de 31 ans, représentée par Me Jean Balbo, a été placée sous contrôle judiciaire avec l’interdiction d’approcher ses enfants, ce jeudi, par le juge des libertés et de la détention.

En ce début de mois d’août, sur les forums les plus sordides du web, des pédomanes discutent.

Au cours de ces tchats, l’un d’eux propose de louer des gîtes pour «s’échanger des petites filles».

Ce Toulousain, défendu par Me Elisabeth Gomez, vient d’être mis en examen et incarcéré pour agressions sexuelles sur mineurs, enregistrement, détention et diffusion d’images pornographiques de mineurs.

Cette affaire glauque démarre par une dénonciation.

Au début du mois d’août, les policiers de la brigade des mineurs de Paris collectent de précieux renseignements à propos d’un individu inquiétant.

Sur certains forums, l’homme n’affiche aucune limite.

Il propose des échanges de fillettes, des enlèvements et des viols collectifs.

Pour étayer ses propos, il diffuse des images et des vidéos.

Des éléments rapportés aux forces de l’ordre par un pédocriminel se prétendant « repenti ».

Il avait bien réservé des gîtes…

Le dossier est ensuite transmis à la compagnie de gendarmerie Toulouse Saint-Michel, en charge du secteur d’où semble provenir l’adresse IP du fautif.

Mais l’identité de ce suspect reste mystérieuse plusieurs jours.

Les militaires font preuve d’ingéniosité pour finalement localiser le trentenaire, domicilié au nord de Toulouse.

Plutôt beau garçon, selon ceux qui ont croisé sa route, et très aimable, ce monsieur ne s’est jamais fait remarquer.

Il est employé agricole, père de famille, et n’a pas commis d’infractions sexuelles dans son passé.

Sa vie intime est, en revanche, débridée.

À 39 ans, ce Haut-Garonnais est un adepte des sites de rencontres.

Il navigue sur le web à la recherche de jeunes mamans, souvent esseulées et en manque de repères.

Des femmes sur lesquelles il aurait exercé une véritable emprise sexuelle et psychologique.

L’une d’elles lui fournit même des photos de ses filles, âgées de 6 et 10 ans, dans des positions compromettantes.

Des clichés ensuite échangés à d’autres pervers pour alimenter les conversations et autres fantasmes.

Quatre jeunes victimes de 6, 10, 11 et 13 ans sont identifiées.

Leurs pères ont déposé plainte.

Le mardi 6 août, jour de l’opération menée par les gendarmes de la brigade de recherches dans le secteur de Saint-Jory, le mis en cause ne semble pas surpris.

Il se dit même soulagé d’être démasqué.

Ses comptes en banque, son ordinateur et son téléphone portable sont fouillés.

Une vidéo accablante et des photos sont rapidement trouvées.

Les militaires découvrent aussi de nombreuses réservations de gîtes à travers la France.

S’agit-il de lieux de rencontres entre pédomanes qui permettraient d’échanger des fillettes, comme cet homme le revendique sur le web ?

Existe-t-il un « réseau structuré » ?

La prudence s’impose tant que les vérifications sont toujours en cours.

“Dans ce milieu, la frontière entre fantasme et réalité est très fine. Chaque parole doit être vérifiée. Il faut éviter une affaire Outreau bis” , confie une source anonyme.

Pour ne rien occulter, le parquet a ouvert une seconde information judiciaire contre X pour tentative de viol sur mineur.

Le travail des gendarmes spécialistes en nouvelles technologies pourrait être déterminant.

Ils exploitent actuellement l’ensemble des données numériques du suspect.

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