Indre | Un quinquagénaire condamné à 12 ans de réclusion pour des viols sur deux fillettes

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« Il n’existe pas de psychothérapie vraiment efficace contre ce type de déviance »
Un quinquagénaire a été condamné, vendredi 10 février 2023, pour des viols et des agressions sexuelles sur deux fillettes de 7 ans, dont sa nièce.

Poursuivi pour atteinte sexuelle sur une petite fille de 7 ans et pour viol sur une seconde du même âge, un Indrien jugé depuis jeudi 9 février 2023 a été condamné à douze années de réclusion criminelle.

Un verdict prononcé vendredi 10 février par le président, Sébastien Talenti.

Peine de détention à laquelle s’ajoutent des obligations de soins, ainsi que des indemnités à verser aux parties civiles.

Ces dernières par les voix de Mes Christel Jousse et Jérémy Schuletzki avaient précédemment évoqué « le côté manipulateur » de l’accusé, ainsi que « les ambiguïtés et confusions qu’il faisait régner » dans la tête de ses très jeunes victimes.

Et précisément, « ce verdict doit clarifier les choses, afin que chacun retrouve sa place ».

Pas de psychothérapie efficace

Une volonté pas forcément simple à mettre en œuvre, puisque selon les experts psychiatre et psychologue venus à la barre,

« il n’existe pas de psychothérapie vraiment efficace contre ce type de déviance ».
Pire : « le risque de récidive est réel ».

C’est pourquoi, « il est impératif que l’accusé ne soit plus en contact avec des enfants »

ont martelé les avocats des familles.

D’autant plus qu’en dépit de ce procès et de cette condamnation, « ces pulsions peuvent réapparaître à tout moment »,

a estimé la psychologue.

« Je savais que ce n’était pas bien, qu’il ne fallait pas le faire »

Craintes confirmées par l’accusé expliquant que « ces attirances ne l’avaient pas quitté » depuis son adolescence.

« Elles étaient sous-jacentes » et ensuite « internet m’a facilité le passage à l’acte ».

L’homme décrit ses pulsions comme une pression impossible à fuir.

« J’avais cette permanente pression en tête.

Je savais que ce n’était pas bien, qu’il ne fallait pas le faire.

Mais ça montait, ça montait… » jusqu’aux rencontres avec ces deux fillettes.

Aujourd’hui, « je mérite totalement ma peine, je mérite d’aller en prison ».

Une enfance heurtée

Reconnaissance qui est « une étape vers une possible reconstruction » a de son côté a estimé Me Jérôme Dubois-Dinant, pour la défense.

Avocat qui a rappelé – sans excuser quoique ce soit – les accidents de la vie de son client.

Notamment, « le décès de sa mère, alors qu’il n’avait qu’un an. Il s’est toujours senti responsable de ce décès. » Puis, « ces jeux sexuels qu’il pratiquait avec une petite cousine, lorsqu’il avait une huitaine d’années ».

Autant d’éléments qui n’ont pas totalement convaincu les jurés de l’Indre qui ont donc condamné à douze années de réclusion cet homme qui voulait aller en prison.

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