Châteauroux | Le grand-père pédocriminel déjà condamné par le passé a récidivé

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“Aucune empathie de cet agresseur pour qui ces petites filles ne sont qu’objets de fantasmes”
Le grand-père avait déjà été condamné en 2011, pour des faits similaires, sur des petites-filles gardées par sa désormais ex-épouse, à son domicile.

Un homme de 65 ans, déjà condamné pour ces faits, était jugé pour avoir commis des attouchements sur une fillette de sa famille.

L’affaire met en cause un homme de 65 ans qui a commis sur une fillette de sa famille, âgée de 9 ou 10 ans, des attouchements sur sa poitrine ou son sexe.

Des actes commis dans la ferme familiale du sud de l’Indre où la victime se rendait régulièrement avec son père, où habitent le prévenu et la grand-mère. Celle-ci était tenue au courant par la victime.

Mais, pour elle, assène-t-elle à la barre, ce n’est :

« Pas grand-chose chose ».

Le grand-père avait déjà été condamné en 2011, pour des faits similaires, sur des petites-filles gardées par sa désormais ex-épouse, à son domicile.

Le président Goyon rappelle :

« Vous avez reconnu les faits, dit que vous étiez allé vous masturber après ces attouchements ».

Le prévenu répond :

« Oh, bah oui ».

Une réponse laconique, récurrente. Il a reconnu tous les faits dont la jeune victime, elle, s’est souvenue en flash, au collège. Son attitude, autodestructrice, a interpellé l’assistante d’éducation à qui elle s’est finalement confiée.

Il résume :

« J’avais honte, moi ».

Il reste évasif sur les échanges éventuels avec la grand-mère, qui n’a en revanche plus laissé la victime seule avec l’homme après qu’elle a été tenue au courant.

L’ambiance est lourde de poids familial, autour de cette ferme.

Me Mercier, qui la défendait, en présence des parents, soulevait :

« C’est encore ma cliente qui paie le prix aujourd’hui puisque ses grands-parents l’ont traité de petite menteuse ».

La substitut de la procureure Wiebke Trumm a soulevé :

« Il n’y a aucune empathie de cet agresseur pour qui ces petites filles ne sont qu’objets de fantasmes, malgré les soins, on n’a pas progressé sur la remise en cause ».

L’homme a poursuivi un traitement médicamenteux au-delà des trois ans du premier suivi sociojudiciaire qu’il avait dû suivre suite à sa première condamnation.

Son avocat Me Dumond, défendait  :

Et ces médicaments inhibent toute envie, coupent toute pulsion, le traitement fonctionne ».

« On attend qu’il reconnaisse qu’il est pédophile, c’est très compliqué. »

Il plaidait un allégement de la réquisition de 4 ans de prison.

L’homme a été condamné à deux ans de prison, non aménageables, assortis de 10 ans de suivi sociojudiciaire comprenant une obligation de soins et d’indemniser la victime à hauteur de 3.000 €.

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