Ambleteuse | Au tribunal pour sa relation avec sa petite-cousine mineure, de 33 ans sa cadette, il prend 6 mois avec sursis

De juin 2014 à novembre 2016, un Boulonnais de 45 ans entretient une relation avec sa petite-cousine de 33 ans sa cadette. Ses parents ignoraient tout de cette liaison.

« Je regrette. Tout est ma faute, c’est moi l’adulte », semble réaliser le prévenu à la barre du tribunal de Boulogne-sur-Mer.

Il y a quelques mois, le 1er novembre 2016, une maman découvre des lettres d’amour dans la chambre de sa fille.

Cette correspondance enflammée est entretenue avec le cousin de la mère, âgé de 45 ans.

Soit une différence d’âge colossale de 33 ans avec sa fille, qui plus est mineure.

Pas de relations sexuelles

Depuis deux ans et demi, l’homme entretient une relation amoureuse avec sa petite-cousine, âgée de 12 ans au début des faits.

Une relation que les parents ne soupçonnaient pas.

Surtout venant d’un membre de la famille.

« Tu disais venir la chercher pour aller se balader à la plage », lance la maman de l’adolescente à son cousin.

« Des baisers ont été échangés et des attouchements consentis, décrit le président du tribunal.

Mais elle a refusé d’avoir une relation sexuelle et vous avez respecté sa décision. »

Pourtant, au regard de la loi, la justice refuse que l’on pose le regard et encore moins les doigts sur une mineure.

« Elle est plus jeune que vos propres enfants, qu’est ce qui vous a pris ? », questionne l’un des assesseurs.

« Je n’ai jamais été attiré par des jeunes filles, assure le prévenu.

Je savais très bien la différence entre elle et moi mais je ne me l’explique pas. »

“Ma fille s’était inventé une relation rêvée, elle se voyait avec lui comme Céline Dion et René à cause de la différence d’âge”, raconte la mère.

“C’est fou de se retrouver ici pour quelque chose qui nous paraissait impossible.”

Il échappe à la prison ferme

« Cette relation constitue une infraction aux yeux de la loi, insiste le procureur, la justice doit protéger les mineurs qui n’ont pas la capacité de discerner, surtout à l’adolescence, que c’est interdit. »

Le représentant du

Le tribunal condamne l’intéressé à six mois de prison avec sursis et 4 000 € de dommages et intérêts.

Source : La Voix Du Nord

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