Châteauneuf-sur-Loire | Un homme viol sa fille adoptive pendant des années

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12 ans de réclusion criminelle pour un père reconnu coupable d’inceste sur sa fille adoptive
La cour d’assises du Loiret a condamné ce jeudi 28 janvier un homme de 55 ans à 12 ans de réclusion criminelle pour des viols et agressions sexuelles commis sur sa fille adoptive, alors mineure, entre 2013 et 2017.

Un homme de 55 ans a été reconnu coupable de viols et agressions sexuelles commis sur sa fille adoptive mineure, entre février 2013 et juillet 2017, et condamné à 12 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Loiret, ce jeudi 28 janvier.

Au terme de 3 jours de procès, sa femme, âgée de 55 ans également, a été condamnée à 3 ans de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé ces faits d’inceste que lui avait révélés l’enfant, dès octobre 2014.

Arrivée en France à l’âge de 10 ans, la fillette a rapidement subi les attouchements puis les fellations imposées par son père. Les faits se sont déroulés dans la Sarthe puis dans le secteur de Châteauneuf-sur-Loire, où le père tenait un commerce.

Une première enquête classée en 2015

Une première enquête avait été ouverte auprès de la gendarmerie, à la fin de l’année 2014, après que l’adolescente s’était confiée à une autre collégienne.

L’enfant avait alors subi des pressions parentales pour retirer ses accusations. L’expertise psychologique avait conclu que ses propos étaient peu crédibles et la procédure avait été classée sans suite.

Il faudra attendre l’été 2018 pour que la justice prenne plus au sérieux les dénonciations de la jeune fille. Âgée de 16 ans à l’époque, elle avait été hospitalisée après s’être scarifiée l’avant-bras avec une lame de rasoir.

En détention provisoire depuis août 2018, le père de famille avait reconnu les abus sexuels commis sur sa fille pendant l’instruction.

L’avocate générale avait requis une peine de 12 ans de réclusion à l’encontre du quinquagénaire et de 18 mois avec sursis pour la mère qui n’avaient jusqu’ici fait l’objet d’aucune condamnation.

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