Lodève | Mis en examen pour viol, agressions sexuelles et violence

oui

Pédocriminel En liberté

Libéré après 6 mois de détention
Un animateur, travaillant au sein d’une structure d’hébergement de jeunes en difficulté, aurait eu des relations sexuelles avec une mineure de 17 ans. Il s’agit d’une pupille de la nation, de onze ans sa cadette, qui est sous tutelle de l’aide sociale à l’enfance.

Détenu depuis le 12 mai dernier, un Lodévois âgé de 29 ans, mis en examen pour viol, agressions sexuelles et violence, vient d’être remis en liberté.

Cette affaire débute le 30 avril dernier, lorsque les gendarmes de la brigade de Lodève sont destinataires d’un signalement de la part du directeur de l’association La Passerelle. Ce dernier leur explique qu’un animateur, travaillant au sein de cette structure d’hébergement de jeunes en difficulté, aurait eu des relations sexuelles avec une mineure de 17 ans. Il s’agit d’une pupille de la nation, de onze ans sa cadette, qui est sous tutelle de l’aide sociale à l’enfance.

Interrogée, l’adolescente va alors reconnaître trois rapports sexuels avec le mis en cause, âgé lui de 29 ans. Le premier, au lac du Salagou, totalement consenti. Le second, non consenti, parce que réalisé dans le garage de l’association et qu’elle ne voulait pas être surprise ou être entendue par le personnel qui était à l’étage. Et, enfin, un troisième rapport, là encore consenti, dans le bureau des éducateurs.

Maître Cuenant a plaidé :

“Mon client est immature. Il a commis une infraction. Une corruption ou un détournement de mineur, mais certainement pas un viol. Ce sont des faits délictuels, aucunement criminels. D’autant que la jeune femme a toujours indiqué qu’elle l’aimait bien et qu’il ne l’avait jamais ni violentée ni insultée. Lui, a simplement cru à une histoire d’amour alors que ça allait mal dans son foyer. C’est tout !”

Deux autres jeunes femmes, en fugue au moment des interrogatoires, que la rumeur désignait comme des victimes d’agressions sexuelles potentielles, ont elles aussi réfuté les allégations, durant l’été. Le décrivant même comme quelqu’un de courtois, respectueux, sévère mais juste.

Maître Cuenant, afin de soutenir la demande de remise en liberté de son client, a renchéri :

“On n’est pas dans une affaire sordide d’un éducateur violent et violeur sur des personnes vulnérables et qui en profite. Tout ça n’est que rumeurs. La seule chose qu’il reconnaît, ce sont des rapports sexuels consentis avec une mineure. C’est d’ailleurs en ce sens, parce qu’il sait qu’il a fauté, qu’il s’était présenté de son propre chef à la gendarmerie afin d’expliquer ses agissements, le 27 avril dernier. Soit trois jours avant le signalement.”

Aujourd’hui, le seul délit qui semble être constitué, et que le mis en cause reconnaît, ce sont des violences à l’encontre d’une jeune mineure de 17 ans. Un jour, alors qu’elle pleurait, il l’avait obligée à aller manger. Devant son emportement, il l’avait jetée au sol et frappée, notamment en lui assénant une violente gifle au niveau du nez, qui lui a valu un jour d’ITT.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier l’a finalement remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire, dans l’attente de son procès.

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