France | Consentement sexuel des enfants : Nagui, Sardou, Nathalie Péchalat scandalisés par la proposition des deux ministres !
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- 25/11/2017
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MAJ du 25/11/17 : Nathalie Péchalat : comme Nagui et Michel Sardou, elle s’engage contre le consentement sexuel à 13 ans
« Changeons la loi pour qu’elle protège les enfants »
Face au débat de société qui agite la France, après l’acquittement en cour d’assises d’un homme jugé pour le viol d’une jeune fille de 11 ans, Nathalie Péchalat s’engage.
Et montre sa colère : à l’occasion d’une publication Instagram, dont on devine qu’il s’agit d’une photo d’elle-même à 11 ans, elle s’insurge contre la loi qui permet ce genre de décisions et qui la révolte – comme avant elle le chanteur Michel Sardou, et le présentateur Nagui, qui avait invectivé à ce sujet la ministre de la Justice Nicole Belloubet et la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa.
« À 11 ans, si tu te laisses faire alors qu’un adulte te force à coucher avec lui, c’est que tu le veux bien.
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la loi, écrit l’ancienne patineuse professionnelle.
Changeons la loi pour qu’elle protège les enfants. Oct/nov 2017, les agresseurs de deux fillettes de 11 ans n’ont pas été inculpés pour viol car les juges les ont estimées consentantes, faute de preuves du contraire.
Avant 15 ans, un enfant peut se laisser faire sans pour autant consentir.
Nous demandons une loi fixant d’office le non consentement à une relation sexuelle pour tous les mineurs de moins de 15 ans. Avant 15 ans, c’est un viol. »
Une publication partagée par Nathalie Péchalat (@nathaliepechalat) le 23 Nov. 2017 à 1h11 PST
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Source : Gala
L’animateur star de France télé « supplie » Nicole Belloubet et Marlène Schiappa de renoncer à leur loi d’abaissement de l’âge du consentement sexuel légal. Il use d’un message fort sur Twitter.
Dans le tumulte occasionné par les dénonciations de femmes victimes de harcèlement ou d’agressions sexuelles, des questions de fond se posent actuellement sur les rapports sociaux qu’entretiennent les individus du sexe opposé.
Plus globalement, il s’agit non pas d’inverser les dynamiques ancrées dans le temps et l’espace, mais plutôt de rééquilibrer les marges de manœuvre de chacun. Comment vaincre l’oppression masculine et libérer dans le même temps le pouvoir de la gente féminine ?
Une problématique mise en exergue par deux récentes décisions de Justice, qui viennent en parallèle des scandales Weinstein et consorts.
La Justice a tranché sur le cas de deux fillettes de 11 ans, qui ont suivi des hommes de 28 et 30 ans pour des rapports consentis.
Dans ces deux cas, les parents des enfants ont porté plainte pour viol. Le parquet a décrété pour le premier cas que l’accusé ne pouvait être poursuivi que pour « atteinte sexuelle », délit sanctionnant des rapports sexuelles consentis entre un majeur et un mineur de moins de 15 ans.
Quant au deuxième cas, le trentenaire a carrément été acquitté, la défense ayant pointé le fait que la très jeune demoiselle avait menti sur son âge et que l’accusé ne pouvait donc clairement savoir son identié au moment des faits.
Une double jurisprudence qui pourrait choquer, en vertu de la morale.
Pressée de réagir, la ministre de la Justice et la secrétaire d’Etat à l’Egalité femme-homme ont donc dégainé une proposition de loi pour l’année prochaine : abaisser l’âge légal de consentement sexuel de 16 à 13 ans.
Une manière en somme de responsabilité les adolescentes consentantes, tout en imposant un cadre plus souple aux hommes majeurs. De quoi désemplir les tribunaux, au passage.
Une idée qui suscite le débat et va à l’encontre de tout logique, pour ses détracteurs.
L’agitation est même perceptible chez les personnalités françaises. Dans une récente interview, le chanteur septuagénaire Michel Sardou a signalé son inquiétude et son incompréhension face à cette proposition de loi, prenant exemple sur sa petite-fille de 13 ans, qui n’est à ses yeux qu’un « bébé » dont la sexualité ne devrait absolument pas être active.
L’interprète du « Lac du Connemara » a reçu l’approbation d’un autre personnage public, en la personne de Nagui.
Le chouchou des téléspectateurs de France 2 se veut encore plus véhément et se montre scandalisé par Nicole Belloubet et Marlène Schiappa.
Le papa de quatre enfants (dont trois mineurs) interpelle les deux représentantes de l’Etat sur Twitter, en des termes forts :
« Il est absurde d’imaginer qu’à 13 ans on puisse être consentant ou dire non à un agresseur », martèle-t-il. Son message prend une tournure plus moralisatrice encore lorsqu’il en appelle aux souvenirs de deux auteurs de la proposition de loi : « Et vous à 13 ans ? Nicole Belloubet et vous Marlène Schiappa à 13 ans ? Souvenez-vous de l’enfant que vous étiez, s’il vous plaît. Je vous en supplie ».
Pas certain que cela fasse bouger les lignes. Mais au moins, la fronde est officiellement lancée.
il est absurde d’imaginer qu’à 13 ans on puisse être consentant ou dire non à un agresseur
Et vous à 13 ans ? @NBelloubet et vous @MarleneSchiappa à 13 ans ? Souvenez-vous de l’enfant que vous étiez, s’il vous plaît. Je vous en supplie. cc @AndreaBescond— Nagui (@Nagui) 16 novembre 2017
Source : VSD
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